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Libido

Publié le 15/05/2020

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« 1 / 2 i ~ 1 l t t 21 aoOt 1968 Série D-43 Fiche N• 2566 Libido 1.

Dans les textes latins et médiévaux, la " libido " est synonyme de désir et de concupiscence.

Freud affirme avoir emprunté le terme à un psychologue allemand, A.

Moll, qui l'utilise couramment dans son œuvre principale («Recherches sur la Libido sexuelle" -1898).

Il est très difficile de donner une définition précise du terme dans son acception freudienne.

La libido n'est ni une tendance ni un instinct, au sens où l'entendait la psychologie classique.

Freud la définit comme une pulsion (Triebe), identique à l'amour dans " son sens le plus large "· Dans la théorie psycha­ nalytique, elle peut aussi désigner l'énergie vitale qui détermine toutes les manifes­ tations de la sexualité.

Ce qui demeure fondamental, c'est le caractère essentiellement sexuel de la libido.

Freud ne manquera jamais de combattre les interprétations qui tendraient à.

minimiser ou à nier l'importance de cette dimension.

2.

Plus étonnante est l'affirmation que la libido n'est pas une simple force obscure, mais qu'elle possède une histoire, que l'on peut décrire en termes de stades.

Depuis sa naissance jusqu'à la conquête de la génitalité, l'individu traverse un certain nombre de stades (oral, sadique-anal, phallique, génital).

Chaque stade est défini par une organisation particulière de la libido, autour d'une zone érogène (buccale, génitale, etc.).

Au cours de cette évolution, l'individu se heurte à deux risques, celui de la fixation et celui de la régression.

Il peut arriver qu'un stade soit plus investi qu'un autre.

La libido reste alors fixée, en partie ou en totalité, à l'un de ces stades.

SI le complexe d'Œdipe n'est pas résolu d'une manière satisfaisante, la libido n'atteindra jamais le stade génital ou régressera vers l'un des stades anté­ rieurement dépassés.

Une telle régression donne alors naissance à la perversion.

Si le Moi lutte contre le désir de régresser, le sujet devient névrosé.

Névroses et perversions apparaissent comme des transformations pathologiques de la libido.

3.

Dans son essai cc Au-delà du Principe de Plaisir» (1920), Freud introduit l'hypo­ thèse qu'il pourrait exister non pas une, mais deux pulsions: la pulsion de vie (Eros) et la pulsion de mort (Thanatos).

La libido pourrait être assimilée à l'Eros, tandis que la pulsion de mort serait la tentative lointaine et détournée de revenir vers un état inorganique.

Une telle affirmation, présentée à titre d'hypothèse, permet de rendre compte d'un certain nombre de données cliniques telles que l'agressivité, le sadisme, le masochisme, la contrainte à la répétition d'actes pathologiques, qui semblent converger vers la destruction du sujet lui-même.

Elle a été souvent remise en question par les post et néo-freudiens.

4.

La libido ne semble pas être seulement la force motrice de la sexualité.

Elle Pourrait aussi déterminer l'attachement du sujet au monde, dont les objets sont investis par la cc libido du Mol».

Par cette affirmation, Freud a ouvert la porte à certaines dissidences qui n'ont pas manqué de se produire au sein du mouvement Psychanalytique.

Le psychiatre suisse Carl Gustav Jung (1875-1961) reprochera à Sigmund Freud d'avoir vu dans la libido une pulsion essentiellement sexuelle.

Il y voit, au contraire, l'énergie qui anime le Moi dans ses différentes manifestations. 2 / 2. »

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