Liberter et Responsabiliter
Publié le 22/05/2020
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la liberter conditionne la responsabiliter
II Etre libre c'est d'abord rendre compte de son existence : Descartes et Kant -Descartes : cependant, il est
paradoxal que l'influence majeure de Husserl se trouve être Descartes.
Car à travers le cogito, Descartes
découvre certes l'absoluité de notre état de conscience, qui permet de rendre certaine notre existence
(Discours de la méthode).
Mais cette certitude n'est pour Descartes qu'un premier pas fondamental et
nécessaire certes, mais qui doit servir à découvrir la certitude de l'existence de Dieu, et à fonder l'arbre de la
science humaine (Discours de la méthode encore).
Dès lors, la conscience qui fonde notre liberté apparaît
comme un acte en lui-même responsable, destiné à rendre compte de notre existence et de notre place dans la
création divine.
La liberté de l'homme s'inaugure donc par ce premier acte responsable : la prise de conscience
de soi.
-Kant, dans la Critique de la raison pratique, pousse le raisonnement plus loin : notre conscience
apparaît comme libre et détachée du monde extérieur, alors qu'elle est confrontée au divers empirique de ce
monde.
Son universalité n'est donc pas donnée comme chez Husserl : elle est à conquérir dans sa dimension
de conscience pratique, qui doit guider notre action sur les circonstances empiriques que nous rencontrons.
Pour se faire fondement de l'existence humaine authentique et de sa liberté, la conscience doit faire face à sa
propre tâche d'universalisation.
Cette tâche est intrinsèquement (en elle-même, dans sa forme même) morale :
elle est un "devoir", elle fonde donc notre nécessaire responsabilité, et doit conduire l'homme à déterminer les
critères du bien et du mal.
La conscience pour Kant est vouée pour accomplir notre liberté à obéir à elle-même
sous l'exigence d'universalité de ses actes..
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