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Libéria (2003-2004): Rétablir de bonnes relations avec les pays de la région

Publié le 18/09/2020

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« Libéria (2003-2004) Rétablir de bonnes relations avec les pays de la région Le départ du pouvoir de l’ancien chef de l’État Charles Taylor, sous la pression de la rébellion des Libériens unis pour la réconciliation et la démocratie (LURD), soutenue par la Guinée, ainsi que du Mouvement pour la démocratie au Libéria (Model), approvisionné par des réseaux militaires ivoiriens, a ouvert une nouvelle ère marquée par des espoirs et des incertitudes. Sur le plan interne, le chantier majeur de l’«après-Taylor» était le désarmement des différentes factions, lequel connaissait des succès inégaux.

Fin avril 2004, la Mission des Nations unies pour le Libéria (Minul) annonçait avoir recueilli, dans le cadre du programme de désarmement, 11 000 armes et plus de 400 000 munitions remises par 19 000 anciens combattants.

Malgré cela, les relations restaient tendues avec la hiérarchie du LURD, qui manifestait épisodiquement des velléités de retrait du processus.

Par ailleurs, l’on constatait que les combattants du Model étaient très réfractaires au désarmement et venaient souvent vers les agents de l’ONU sans armes.

Répondant à certaines allégations assurant que des armes étaient transférées en Guinée et en Côte-d’Ivoire, Jacques Klein, patron de la Minul, qualifiait celles-ci de «pures rumeurs» et ajoutait qu’il n’existait «aucune preuve» d’éventuels trafics. À la mi-2004, la perspective des élections générales agitait également les états-majors politiques, ainsi que le destin de l’ex-président Taylor, poursuivi pour «crimes contre l’humanité» par le Tribunal spécial pour la Sierra Léone, mais protégé de toute arrestation par le Nigéria, son pays d’asile. Sur le plan diplomatique, le président de l’exécutif provisoire libérien, Gyude Bryant, a opté pour une politique de cohabitation harmonieuse avec les pays voisins (Sierra Léone, Guinée, Côte-d’Ivoire) qui avaient été déstabilisés par des mouvements rebelles fortement soutenus par C.

Taylor.

Ainsi l’Union du fleuve Mano, réunissant la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria, a-t-elle été réactivée ; elle a choisi d’accueillir comme pays observateurs la Côte-d’Ivoire et le Mali.

La sécurité transfrontalière était annoncée comme la priorité de la nouvelle Union.

Fort de toutes ces avancées, le président Bryant a plaidé, début juin 2004, à la tribune des Nations unies, pour la levée des sanctions onusiennes votées lors de l’ère Taylor, et portant sur la production de diamants et de bois tropicaux.. »

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