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Libéria (1999-2000): Charles Taylor diplomate

Publié le 18/09/2020

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« Libéria (1999-2000) Charles Taylor diplomate La prise en otages de plusieurs centaines de "casques bleus" en Sierra Léone, début mai 2000, a permis au président Charles Taylor de s'imposer comme un acteur important de la scène diplomatique ouest-africaine.

Paradoxalement, c'est ce qui faisait de lui un personnage peu fréquentable pour certains - à savoir son parrainage présumé du Front révolutionnaire unifié (RUF), mouvement rebelle sierra-léonais - qui lui a permis d'être consulté par les plus hautes instances internationales.

Les négociations qu'il a menées avec les leaders de ce mouvement ont abouti, le 15 mai 2000, à la libération de la plupart des otages. Début juin, C.

Taylor a été désigné par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) comme principal médiateur dans la crise sierra-léonaise. Pour autant, la situation intérieure du Libéria ne s'améliorait guère.

Monrovia a vécu au rythme des pénuries d'eau et des coupures d'électricité.

Les écoles et les centres de santé demeuraient sous-équipés, les routes dans un état désastreux.

L'État se montrant impuissant, la population espérait le secours des organisations de solidarité internationale.

Cette attitude déplaisait au gouvernement, qui, début 1999, a délogé les déplacés internes de leurs abris de fortune à Monrovia, leur demandant de retourner dans leur région d'origine pour travailler et être utiles à leur pays.

Or, dans ces régions les infrastructures sont quasiment inexistantes. La situation sécuritaire du pays est restée préoccupante.

Le 11 août 1999, des hommes armés ont attaqué le comté de Lofa et enlevé une centaine d'Africains et six ressortissants occidentaux travaillant pour le compte d'organisations non gouvernementales (ONG) ; ils ont toutefois été libérés deux jours plus tard.

C. Taylor a déclaré que les auteurs de ces exactions faisaient partie de "forces dissidentes venues de Guinée".

Par la même occasion, il a accusé son voisin du Nord d'abriter des camps d'entraînement du Mouvement uni de libération (Ulimo) et de servir de base arrière aux Forces conjointes pour la libération du Libéria (JFLL).

Accusation appuyée par des témoignages de membres d'organisations humanitaires, qui affirmaient avoir vu des combattants dans le sud-est de la Guinée.

Pour clore ce différend, les représentants de huit pays ouest-africains ont décidé de créer, sous la houlette de la CEDEAO, un organisme ayant pour mission de "surveiller et sécuriser" la frontière entre les deux pays.. »

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