Liban (1991-1992)
Publié le 18/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Liban (1991-1992). Ce document contient 865 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Liban (1991-1992)
Le Liban connaît une crise économique et sociale d'une extrême gravité, alors
que la situation politique, interne et régionale, n'a cessé de se détériorer.
Le
mois de mai 1992 a illustré cette dégradation générale.
Le 6 mai 1992, à la
suite de manifestations très violentes dénonçant dans toutes les villes du pays
le marasme économique et social, la corruption de l'administration et
l'incapacité du gouvernement, le gouvernement d'Omar Karamé a été contraint de
démissionner.
Le nouveau gouvernement de Rachid Solh, formé le 16 mai 1992,
obtint le 29 mai 1992 la confiance du Parlement, avec 76 voix contre 5 et 3
abstentions.
Ce nouveau gouvernement allait devoir s'attaquer à trois problèmes
essentiels: la crise économique et sociale, la tension croissante dans le sud du
pays, et l'organisation d'élections législatives durant l'été 1992, sous la
tutelle syrienne.
Le marasme économique s'est aussi traduit par l'effondrement de la livre
libanaise, soutenue par la banque centrale du Liban jusqu'au 19 février 1992.
Alors qu'au début de l'année 1992 le dollar valait 879 livres libanaises (en
1975 il représentait 2,5 livres libanaises), en juillet 1992 le dollar était
échangé contre un peu plus de 2 000 livres libanaises.
Or, les prix n'ont cessé
d'augmenter et de nombreuses familles se sont trouvées incapables de payer les
frais de scolarité de leurs enfants, ou l'achat de médicaments en cas de
maladie.
L'aide étrangère annoncée par les accords de Taef (octobre 1989) ne s'est pas
concrétisée et les capitaux libanais placés à l'étranger - estimés à au moins 20
milliards de dollars - ne sont pas revenus au pays pour financer le redressement
du pays, ruiné par quinze ans de guerre civile.
L'escalade de la violence dans le sud du pays durant les dix derniers jours de
mai 1992 a fait craindre à certains un affrontement syro-israélien.
A partir de
février 1992, les attaques des miliciens intégristes chiites du Hezbollah contre
Israël ont entraîné des ripostes de plus en plus violentes de la part de l'armée
israélienne.
Déjà, le 16 février, le chef du Hezbollah avait été tué, mais, le
plus souvent, les victimes ont été civiles.
Dans ce contexte de crise économique sans précédent et de tension dans le Sud,
les élections législatives annoncées pour l'été 1992 étaient contestées par
beaucoup de chrétiens, d'autant plus que le retrait des troupes syriennes (ou du
moins leur repli sur plaine de la Bekaa) prévu par les accords de Taëf pour
octobre 1992 apparaissait encore très hypothétique à la mi-1992..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Îles Vierges américaines (1991-1992)
- Vénézuela (1991-1992)
- Uruguay (1991-1992)
- Tuvalu (1991-1992)
- Turkménistan (1991-1992)