Liban (1982-1983)
Publié le 18/09/2020
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Liban (1982-1983)
Le Liban a été ravagé de 1975 à 1982 par une guerre civile particulièrement
atroce et complexe.
L'équilibre relatif établi entre les différents groupes
religieux (chrétiens maronites, chrétiens orthodoxes, musulmans sunnites,
musulmans chiites, Druzes) a été rompu par l'afflux des Palestiniens, après
qu'ils ont été chassés de Jordanie en 1970.
Particulièrement faible, l'appareil
d'État libanais a été incapable d'empêcher les Palestiniens de jouer un rôle
croissant au Liban, et notamment de se servir du Sud du pays comme base
d'attaque contre Israël, qui a bombardé en représailles les localités
libanaises.
En 1975, la guerre civile a éclaté entre maronites et "palestino-progressistes",
ouvrant la porte à l'armée syrienne qui entrera au Liban en 1976 pour
"s'interposer" entre les belligérants.
Les dirigeants syriens, qui n'ont jamais
reconnu l'indépendance du Liban (qui fait partie, selon eux, de la "Grande
Syrie"), ont cru habile d'attiser les conflits entre les diverses factions et de
les soutenir l'une après l'autre afin qu'aucune d'entre elles ne parvienne à
l'emporter, rendant ainsi nécessaire un arbitrage syrien.
Après avoir soutenu
les maronites contre les "palestino-progressistes", les Syriens se sont opposés
à l'une des forces maronites, les Phalanges, qui ont de leur côté reçu le
soutien des Israéliens.
Encouragés par la révolution iranienne, les chiites
libanais (qui constituent le groupe le plus nombreux) ont rejeté à partir de
1978 la domination des sunnites.
Après avoir été les alliés des Palestiniens,
les chiites se sont opposés à eux, car c'étaient les villages chiites du sud
Liban qui subissaient les représailles israéliennes aux actions de l'OLP.
L'armée israélienne mit en avant le renforcement de l'armement des organisations
palestiniennes au Liban (fourni pour l'essentiel pour les pays de l'Est et payé
surtout par l'Arabie Saoudite) pour justifier son entrée au Sud-Liban en mars
1978, destinée à en "déloger" les Palestiniens, puis ses raids massifs sur
Beyrouth en juillet 1981 et enfin son invasion du Liban en juin 1982.
En juillet
1983, la plus grande partie du pays restait occupée par les Syriens (le nord et
la plaine de la Bekaa à l'est) ou par les Israéliens (la moitié sud).
Les
combats entre milices chrétiennes et druzes se poursuivaient en outre dans la
montagne tandis qu'à Tripoli, au nord, partisans et adversaires de la Syrie
s'affrontaient également..
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