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L'Histoire environnementale

Publié le 30/10/2021

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« Fabien LOCHER, Grégory QUENET, L'histoire environnementale : origines, enjeux et perspectives d'un nouveau chantier, publié en 2009, Centre de Recherches Historiques UMR 8558, CNRS-EHESS 54 Boulevard Raspail 75006 Paris Présentation par : Phileas Al-Atrash, TLE Dès les années 1990 l’histoire environnementale acquiert une audience importante dans une multitude de pays.

Cependant elle ne l’est pas encore en France, cela est dû à une décennie de travaux et recherche qui montrent que la voie de recherche empruntée prend place au cœur discipline.

Historien des sciences, chargé de recherche au CNRS, spécialiste de l'histoire environnementale des sciences Fabien Locher, souhaite d’adresser une invitation à la communauté des historiens, pour leur proposer de se pencher de manière critique sur ce nouveau champ intellectuel et sur sa capacité potentielle à modifier les méthodes et approches de l’histoire.

o En première instance Fabien Locher et son collègue, Grégory Quenet abordent le creuset américain L’histoire environnementale premièrement apparue aux États-Unis dans les années 1960, fortement influencé par la « new left history » et par l’activisme politique, de jeunes historiens, Roderick Nash et Donald Worster affirmant que la terre est en effet oubliée.

Selon eux, il est en ordre de privilégier les éléments naturels, de les introduire dans tous les livres d’histoire a l’inverse de parler des rois, des guerres et des grandes idées historiques.

La naissance de l’histoire environnementale peut généralement se situer en 1972 suite à la publication d’un numéro spécial dans la revue « Pacific Historical Review » par Robert Nash marquant ainsi la montée de l’environnementalisme de la cote ouest.

Mais tout cela commence par la publication de Silent Spring par Rachel Carson en 1962, cette prise de conscience triomphe le 22 avril 1970 avec le premier Earth Day, l’une des plus grandes manifestations jamais organisées aux États-Unis, réunissant plus de 20 millions de personnes.

Ils indiquent aussi que la fragilité institutionnelle est compensée par l’extraordinaire action des chercheurs s’investissant dans ce champ en expansion.

La deuxième moitié des années 1980 propose de nouveaux objets, certains étant problématiques : la pêche et la disparition des ressources en poisson, la pollution de l’air, les conséquences de l’expansion des banlieues, l’histoire du genre et l’environnement et l’histoire environnementale de l’industrie.

En 1980, des premiers signes de reconnaissance subviennent de la part des historiens, l’histoire environnementale occupe donc une position incontestable dans le cours de l’histoire. o En deuxieme instance les deux auteurs parlent d’internationalisation et recompositions.

Dans les années 1990, l’histoire environnementale obtient plus de reconnaissance de la part des favorisant un certain nombre de recompositions.

Donald Worster affirme que, lors du premier séminaire de 1982, l’histoire environnementale n’est pas une invention américaine, mais elle y’a émergé, sous d’autres noms, plus tôt, dans d’autres pays.

Cependant l’environnementalisme, notamment celui des États-Unis est sous attaque Ramachandra Guha développe une critique radicale de ce dernier à partir de son point de vue ne prenant pas en compte l’Inde et le Tiers-Monde.

Selon lui le concept de wilderness , aurait été injustement traduit en valeur universelle pour valider la domination américaine.

L’éloignement entre les positions de Richard Grove et l’histoire environnementale étatsunienne s’accentuent dans un texte postérieur accusant les historiens américains, Roderick Nash en particulier, de s’être emparés au début des années 1970 d’un terme utilisé avant eux par la géographie historique.

L’acte de naissance de l’histoire environnementale, marqué par la création de l’Environmental Review en 1976, cacherait un point de vue myope et isolationniste, une sorte de coup d’État américain selon lui.

Cette mise en avant des débats théoriques constitue le deuxième tournant des années 1990.

Des références nouvelles apparaissent et sont discutées, en particulier quelques textes de Bruno Latour portant sur l’écologie et des politiques de la nature.

L’histoire diplomatique et les études sur la guerre, gagnent de l’importance par des nouvelles approches environnementales.

On peut quand même observer un tournant culturel favorisant le développement des études sur le cinéma, la littérature et le paysage. Dans une troisième plane, Fabien Locher aborde l’exception française.. »

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