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L’expression du jugement Personnel - Le compte rendu composé

Publié le 04/06/2020

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[pdfjs-viewer url="https%3A%2F%2Fdatabac.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2020%2F06%2FLe-compte-rendu.pdf" viewer_width=100% viewer_height=800px fullscreen=true download=true print=true]   A. L'expression du jugement personnel - Exercice oral ou écrit. - Tous niveaux mais surtout à partir de la troisième. - Sert de conclusion à l’analyse ou au résumé long. - Rédaction d’une demi-page à une page. - Exposé de cinq à dix minutes qui peut servir d’invitation au débat. - Entraînement à l’esprit critique. EXEMPLES 1. Le vieil homme et la mer d'E. Hemingway. J'ai été très touchée par l'amitié entre le vieil homme et l'enfant ; elle ne m'a semblé ni superficielle ni invraisemblable. On parle sans cesse de conflits de générations : ils existent peut-être dans le contexte familial, entre générations successives, mais j'ai souvent été frappée par les affinités qui existent entre certains vieillards et les enfants : -ils rêvent de la même façon, ils sont un peu gourmands... J'ai également aimé Le vieil homme et la mer parce que la vieillesse y est évoquée de façon admirable : cette histoire d'un vieux marin généreux, courageux, est réconfortante, attendrissante, pleine d'espoir (on nous décrit trop souvent les vieux - .../... 2. Le procès de Kafka. Le procès de Kafka est très certainement l'ouvrage qui m'a le plus impressionnée. Cette fusion intime, on pourrait presque dire cette confusion entre le réel et l'imaginaire, m'a transportée dans un univers étrange, bouleversant, parfois angoissant, jusqu'à l'illusion absolue : j'ai eu l'impression, pendant la lecture du Procès, de perdre tout contact avec la réalité quotidienne qui m'environnait. Les dimensions symboliques de l'ouvrage, sa portée philosophique, sociale, psychologique, me sont apparues seulement après la lecture, et m'ont invitée à la réflexion, puis à la discussion avec des amis. J'ai alors éprouvé le besoin de lire cette œuvre de Kafka une seconde fois, et je l'ai relue avec un autre regard : j'ai découvert le procès de l'homme et de la vie. La lecture d'un tel ouvrage ne peut être appréciée qu'un soir d'hiver et de solitude ; il me semble difficile de l'aborder sur une plage ensoleillée parmi la foule des estivants. .../... 3. Au bonheur des dames d'É. Zola. J'ai été vivement intéressée par la lecture du Bonheur des dames sur le plan documentaire ; cette naissance et ce développement d'un grand magasin laissent prévoir l'épanouissement de la société de consommation telle que nous la connaissons actuellement. Les procédés publicitaires créés par Mouret annoncent... .../... 4. Lettre à un enfant jamais né d'O. Fallaci. Lettre à un enfant jamais nét m'a beaucoup plu précisément parce que je suis une femme, et que l'auteur m'a mise, dès les premières lignes, en situation d'affinité avec elle. J'ai connu l'état de grossesse et je pense que toute femme enceinte s'adresse à certains moments de la journée (souvent le soir, dans son lit) au petit qu'elle porte ; elle l'imagine, elle le sent, elle l'écoute, elle espère que... elle se souvient de... elle imagine que ... Cette communication avec l'enfant, idéalisée par la femme alors qu'il est au stade de fœtus, me semble absolument vraie sur le plan psychologique, lorsque la future mère se réjouit de son état. .../... 1. L’huile sur le feu d'H. Bazin. Hervé Bazin est un écrivain contemporain, auteur de nombreux ouvrages qui ont remporté un vif succès auprès d'un large public ; L’huile sur le feu illustre une caractéristique des principales œuvres de Bazin. Un des personnages souffre de dérèglement psychique qui perturbe plus ou moins la vie de son entourage (Folcoche, la mère dans Vipère au poing, est restée célèbre pour ses excès). .../... 2. La cicatrice de B. Lowery. Bruce Lowery est un écrivain américain contemporain, mais il écrivit La cicatrice en français et traduisit ensuite son ouvrage dans sa langue natale. Le visage de Bruce Lowery est légèrement marqué par un bec-de-lièvre ; La cicatrice représente son premier roman (il fut couronné par le prix Rivarol). Jeff, le héros principal du roman, est âgé de treize ans ; il se sent défiguré par une cicatrice : un bec-de-lièvre. Ses parents déménagent ; il est nouveau à l'école. Ses camarades refusent de l'intégrer, ils le briment, l'insultent, le surnomment « Grosse lèvre ». Jeff a une légère tendance à la kleptomanie ; il réussit à se faire un ami, mais il ne peut s'empêcher de lui voler des timbres de collection. La solitude de Jeff s'accentue ; il n'avoue pas sa faute, mais on le soupçonne, il perd l'amitié de Willy.

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