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L'évêque CauchonLe bourreau de Jeanne d'Arc.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 L'évêque Cauchon Le bourreau de Jeanne d'A re Né près de Reims vers 13 71, Pierre Cauchon entre comme théologien à la Sorbonne dont il devient recteur.

Comme la majorité de ses collègues uni­ versitaires, il souhaite une réforme de la monarchie française.

Jean sans Peur lui paraissant apte à cette tâche, Cauchon se rallie au parti bourguignon.

Au conci­le de Constance, il n'hésite pas à faire l'apologie du meurtre du duc d'Orléans.

En 1413, sous la pression des états de langue d'o"ù, acquis à la cause bourgui­ gnonne, le gouvernement royal nomme une commission de douze membres, chargée de préparer des réformes.

Pierre Cauchon est du nombre et il joue un rôle majeur dans le mouvement cabo­ chien.

Jean sans Peur peuplant les servi­ ces royaux de ses partisans, Pierre Cau­ chon devient maître des requêtes de l'hôtel.

En 1420, il est nommé évêque de Beauvais par Philippe le Bon, le nou­ veau duc de Bourgogne.

Après le traité de Troyes, Pierre Cau­ chon se rallie aux Anglais; il devient même conseiller du duc de Bedford qui exerce la régence au nom d'Henri VI.

En 1429, il est chassé de son diocèse par les partisans de Charles VII.

Réfugié à Rouen, il en convoite l'archevêché alors vacant.

Le 23 mai 1430, Jeanne d'Arc est cap­ turée devant Compiègne, c'est-à-dire dans le diocèse de Beauvais.

Pierre Cau­ chon voit là une bonne occasion d'arri­ ver à ses fins; il assigne la Pucelle devant ses tribunaux ecclésiastiques, allant jusqu'à proposer de l'acheter pour Vers 1371-1442 10000 livres.

Jeanne d'Arc lui est alors livrée.

Pierre Cauchon va s'appliquer à mener le procès dans le strict intérêt des Anglais et s'entoure, à cette fm, d'une foule d'assesseurs, de conseillers, d'avo­ cats et d'enquêteurs; il choisit, parmi les chanoines de Rouen, les abbés des grands monastères normands, les théo­ logiens et les canonistes de la Sorbonne, les plus dévoués à la cause des Lancas­ tre.

On s'entend pour déguiser le procès politique en procès d'hérésie: en prou­ vant que la Pucelle est femme de mau­ vaise vie, sorcière et envoyée du diable, on ridiculise du même coup le crédule dauphin qui a accepté son aide.

Le 28 mai 1431, après un mois d'interrogatoi­ res préliminaires et deux mois de procès, Jeanne d'Arc est déclarée relapse et digne du dernier supplice; elle est livrée aux Anglais qui la font brûler vive.

Pierre Cauchon voit sa servilité mal ré­ compensée: en 1432, en lieu et place de l'archevêché de Rouen, il ne reçoit que l'évêché de Lisieux.

Après avoir partici­ pé au concile de Bâle en 1435, il meurt à Rouen, le 18 décembre 1442.

Comme bourreau de sainte Jeanne d'Arc, il1ais­ se un nom de sinistre mémoire. 2 / 2. »

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