Lettre pour L

« Mon amour, Lorsque je t'ai rencontrée, du moins lorsque j'ai appris à te connaître je ne pensais pas qu'il était possible pour moi de ressentir une telle chose que l'amour, c'était idiot car l'amour nous entoure à chaque instant mais seul ceux qui en ont souffert peuvent vraiment le ressentir. Ces agréables sensations en te parlant que je me surprenais à découvrir et l'envie, toujours , de vouloir en savoir plus sur toi. Heureux hasard que fut mon voyage en Belgique cherchant à fuir la mélancolie qui me gagnait je ne me doutait nullement de ce qui m'attendait là bas. La chaleur du mois de juillet réchauffait ardemment ma peau alors que à la fois enthousiaste et anxieux j'allais acheter la rose blanche qui me permettrait de te trouver pour notre premier "rendez vous" Je regardais chaque personne marchant autour de moi me demandant si tu étais l'une d'entre elles et puis je t'ai vue, tu ne m'a pas reconnu au début mais j'ai été subjugué par ta beauté, j'ai su avec certitude que c'était toi et lorsque tu m'as aperçu tu m'as fait le plus charmant des sourires. Je suis une personne timide et je n'ai rien d'extraordinaire je n'ai pas de talent d'orateur et pourtant ce jour là je me persuadais de tout faire pour te plaire, "ne laisses pas passer cette chance" me répétais je en tête durant cette journée. Petit repas au Brasilia, découverte avec horreur du terme "bifteck" en Belgique, une longue discussion , une promenade dans le centre ville de Liège , le fameux incident du Parc ou tu as pu voir mon exceptionnelle aptitude à sauter par dessus les barrières. Et c'est partit pour les nouvelles expériences je décide de te suivre à Mass ma tête tourne à 100 cent à l'heure et je me retrouve chez toi et nous discutons à cet instant tout en buvant tes paroles je ne rêve que d'une chose , te serrer dans mes bras et déposer un délicat baiser sur tes douces lèvres et me laisser enivrer par ce moment mais il n'est pas encore temps. Le lendemain je passe la plus délicieuse des journées depuis bien longtemps et lorsque je peux enfin t'étreindre lors de cette tendre sieste la plénitude m'envahi, je trouve ma place dans le monde. Le jour de mon premier départ, la révélation jusqu'à la dernière minute , oui c'est de l'amour alors que je tente de sécher mes larmes dans le bus qui me ramène en ville, je passe la nuit en pensant à toi et à l'aube il déjà temps de prendre mon train, je m'avance alors dans la lumière naissante de la ville la tristesse en moi de la veille a disparue j'ai le coeur léger je suis amoureux ce n'est pas un adieu c'est un au revoir. Retour au pays donc, comment faire pour arriver à séduire l'objet de mon affection? Je décide de faire ce que je fait de mieux , laisser flotter mes sentiments comme une vague qui je l'espère arrivera à t'atteindre et vient alors cette occasion, petit road trip avec mon meilleur ami à Paris l'occasion à saisir, sur fond de rires et délires je prends la route vers mon avenir. Je vais enfin te revoir mais que va t'il advenir de nous? Arriverais je à t'amener où je me tiens déjà où la désillusion m'attends elle? Alors j'espère, chaque soir avant de m'endormir j'écoute cette même chanson et je rêve que je suis enfin avec toi. Peu à peu mes doutes et mes craintes s'effacent pour laisser place à l'optimisme et à l'envie. Jour J encore un voyage en train, après une interminable attente me voilà de retour dans cette très chère Belgique, malgré mes incertitudes quand au déroulement de cette journée je reste en calme en t'attendant et je me tiens sur les marches qui deviendront le point de repère duquel je scrute chacune de tes apparitions lorsqu'enfin te voilà (la ponctualité n'est pas ton fort n'est ce pas? mais ce n'est pas grave chérie) Je suis chez toi, je suis avec toi, tout va bien mais je suis encore trop calme, je suis à la croisée des chemins et une nouvelle route se présente à moi. Le soir enfin nous nous rapprochons en regardant un film dans le lit , puis un petit jeu aidant nos corps se rencontrent nos lèvres se touchent la chaleur s'installe dans l'atmosphère de la pièce, notre. »