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Lettre à HérodoteEpicureExtrait 38-41 : sur les atomesTout d'abord, rien ne naît de rien, autrement tout pourrait naître de tout sans avoirbesoin d'aucune semence.

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lettre à HérodoteEpicureExtrait 38-41 : sur les atomesTout d'abord, rien ne naît de rien, autrement tout pourrait naître de tout sans avoirbesoin d'aucune semence. Ce document contient 273 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

« Lettre à Hérodote Epicure Extrait 38-41 : sur les atomes Tout d'abord, rien ne naît de rien, autrement tout pourrait naître de tout sans avoir besoin d'aucune semence.

Et si ce qui disparaît était réduit à rien, toutes choses auraient déjà péri, étant donné que celles en lesquelles elles se sont dissoutes n'existeraient pas.

L'univers a toujours été le même qu'il est maintenant et sera le même dans toute éternité.

En effet, il n'y a rien en quoi il puisse se transformer, car il n'existe rien en dehors de l'univers qui puisse y pénétrer et produire un changement. L'univers est constitué de corps et de vide.

Que les corps existent, la sensation l'atteste en toute occasion, et c'est nécessairement en conformité avec elle qu'on fait, par le raisonnement, des conjectures sur l'invisible, comme je l'ai dit plus haut.

Si, d'autre part, il n'y avait pas ce que nous appelons vide, espace ou nature impalpable, les corps n'auraient pas où se placer ni où se mouvoir, ce qu'ils semblent bien faire.

En dehors de ces choses on ne peut rien concevoir, ni par généralisation ni par analogie, qui puisse être pris pour des substances parfaites et non pas pour ce qu'on appelle attributs ou accidents de ces dernières. Parmi les corps il y en a qui sont composés et d'autres dont les composés sont constitués.

Ceux-ci sont indivisibles et immuables, si l'on ne veut pas que toutes choses soient réduites au non-être, mais qu'il reste, après les dissolutions des composés, des éléments résistants d'une nature compacte et ne pouvant d'aucune manière être dissous.

Donc, les principes indivisibles sont de toute nécessité les substances des corps.. »

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