Lettonie (1991-1992)
Publié le 18/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Lettonie (1991-1992). Ce document contient 841 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Lettonie (1991-1992)
En Lettonie, comme en Lituanie, le rétablissement de l'indépendance ne s'est pas
fait sans heurts.
Une semaine après le massacre de Vilnius (Lituanie, le 13
janvier 1991, 14 morts), les forces spéciales du ministère soviétique de
l'Intérieur (OMON) se sont emparées du ministère letton de l'Intérieur à Riga,
la capitale, faisant quatre morts.
Ces heurts sanglants ont renforcé la volonté d'indépendance du pays.
73,7% des
votants se sont prononcés pour l'indépendance totale lors du référendum organisé
le 3 mars 1991 à la place du référendum sur le maintien de l'Union organisé par
le Kremlin le 17 mars, boycotté dans les trois pays Baltes.
Les tensions entre les radicaux lettons et la minorité russophone se sont
accentuées à propos de la loi sur la citoyenneté et de la loi sur la langue.
Les
russophones représentent quelque 48% de la populationt otale (3,6 millions
d'habitants) et, dans les grandes villes, ils constituent la grande majorité.
Pour préserver la langue et la culture lettonnes, les autorités ont déclaré le
letton langue officielle.
Selon la loi sur la citoyenneté, adoptée le 15 octobre
1991, seuls les habitants de la république lettonne d'avant 1940 et leurs
descendants peuvent automatiquement devenir citoyens de la Lettonie libre.
Les
immigrés russophones qui sont arrivés massivement en Lettonie après la Seconde
Guerre mondiale doivent avoir résidé au moins seize ans en Lettonie pour pouvoir
acquérir la nouvelle citoyenneté.
Le putsch manqué d'août 1991 dans l'ex-URSS a apporté l'indépendance à la
Lettonie, qui avait dans un premier temps opté pour une indépendance assortie
d'une période transitoire.
Le 21 août, les députés du Conseil suprême
(Parlement) ont choisi de mettre un terme à cette période transitoire.
A la fin
d'août et au début de septembre 1991, les trois pays Baltes étaient reconnus par
la plupart des États occidentaux et, le 6 septembre, le Congrès des députés du
peuple de l'URSS les reconnaissait à son tour.
Les trois États baltes étaient
admis à l'ONU le 17 septembre 1991.
Les négociations avec l'ex-URSS sur les modalités de l'indépendance et un
éventuel départ des troupes de Lettonie, où se trouve le quartier général du
groupe Nord-Ouest de l'ex-Armée rouge, ont connu un départ difficile.
Les
rencontres entre les négociateurs russes et lettons n'ont pas permis d'établir
un calendrier de retrait des troupes.
La visite du président français François
Mitterrand, le 15 mai 1992, a apporté une reconnaissance internationale au
problème de l'armée d'occupation.
La situation économique du pays s'est sensiblement dégradée au premier semestre
1992.
A la suite de la décomposition de l'ex-URSS, les relations privilégiées
avec la Russie ont été coupées et les importations, dont dépend l'économie
lettonne, ont été bloquées aux nouvelles frontières, faute d'accords douaniers.
Le pays a sombré dans la crise et le ministre d'État Janis Dinevics n'a pas
hésité à parler d'une "guerre économique" organisée par Moscou.
Les importations
de pétrole ont considérablement baissé.
La production industrielle a diminué de
25% à 28% au cours des quatre premiers mois de 1992 par rapport à la même
période de l'année précédente et, à la mi-1992, les privatisations n'avaient pas
progressé comme prévu.
Le 7 mai 1992, le gouvernement a introduit un "rouble.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Îles Vierges américaines (1991-1992)
- Vénézuela (1991-1992)
- Uruguay (1991-1992)
- Tuvalu (1991-1992)
- Turkménistan (1991-1992)