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L'etranger

Publié le 22/05/2020

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« L'étranger Albert Camus n'a pas connu son père et a passé son enfance avec sa mère en Algérie.

Sa santé (tuberculose) ne lui permet pas d'accéder à une carrière universitaire.

Après une licence de philosophie, il devient journaliste engagé (parti communiste et Alger-Républicain), puis fut résistant.D'une courte adhésion au parti communiste (1935-1936), Albert Camus retire une méfiance de l'endoctrinement et la certitude que la stratégie politique ne doit jamais prendre le pas sur la morale.

En 1943, il rencontre Jean Paul Sartre et travaille avec lui au journal "Combat".

Leur complicité intellectuelle durera jusqu'à la publication de "L'homme révolté", en 1951, Albert Camus refusant la conception marxiste de la révolution qui légitime l'utilisation de la violence et dénonçant les perversions de 1789 et 1917.Albert Camus élabore une philosophie existentialiste de l'absurde résultant du constat de l'absence de sens à la vie.

La prise de conscience de cette absurdité doit être considérée comme une victoire de la lucidité sur le nihilisme qui permet de mieux assumer l'existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté.

L'homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l'injustice.

Albert Camus met à profit son talent d'écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant la forme au sujet.

Le roman symbolique et l'œuvre théâtrale sont utilisés comme moyens d'expression pour les idées et les doutes.

"La Peste" (1947) est récit symbolique du nazisme qui envahit une ville.

Albert Camus se tourne vers un humanisme sceptique et lucide pour lequel il convient avant tout d'être juste.

Il est prix Nobel de littérature en 1957 et meurt dans un accident de voiture. Le narrateur, Meursault, employé de bureau à Alger, apprend que sa mère est morte, dans un asile.

Il va l'enterrer sans larmes, et sous un soleil de plomb qui ne fait qu'augmenter son envie d'en finir avec la cérémonie.

De retour à Alger, il va se baigner et retrouve une ancienne collègue, Marie.

Ils vont voir un film comique au cinéma, et elle devient sa maîtresse.

Un soir, Meursault croise Salamano, un voisin, et est invité par Raymond, un autre voisin de palier.

Ce dernier, ancien boxeur, lui raconte sa bagarre avec le frère de sa maîtresse, et lui demande d'écrire une lettre qui servira sa vengeance.

Quelques jours plus tard, Raymond se bat avec sa maîtresse et la police intervient.

Meursault accepte de l'accompagner au commissariat. Invité par Raymond à passer un dimanche au bord de la mer dans le cabanon d'un ami, Masson, Meursault s'y rend avec Marie.

Après le repas, les hommes se promènent sur la plage et rencontrent deux Arabes, dont le frère de la maîtresse de Raymond.

Ils se battent et Raymond est blessé.

De retour au cabanon, Meursault le tempère et lui prend son revolver, pour lui éviter de tuer.

Reparti seul sur la plage, il retrouve par hasard le frère, qui sort un couteau.

Assommé par le poids du soleil, il se crispe sur le revolver et le coup part tout seul; mais Meursault tire quatre autres coups sur le corps inerte.

Meursault est emprisonné.

L'instruction va durer onze mois.

Il ne manifeste aucun regret lorsqu'il est interrogé par le juge, aucune peine lorsque son avocat l'interroge sur les sentiments qui le liaient à sa mère.

Le souvenir, le sommeil et la lecture d'un vieux morceau de journal lui permettent de s'habituer à sa condition.

Les visites de Marie s'espacent. Le procès débute avec l'été.

L'interrogatoire des témoins par le procureur montre que Meursault n'a pas pleuré à l'enterrement de sa mère, qu'il s'est amusé avec Marie dès le lendemain et qu'il a fait un témoignage de complaisance en faveur de Raymond, qui s'avère être un souteneur.

Les témoignages favorables de Masson et Salamano sont à peine écoutés.

Le procureur plaide le crime crapuleux, exécuté par un homme au coeur de criminel et insensible, et réclame la tête de l'accusé.

L'avocat plaide la provocation et vante les qualités morales de Meursault, mais celui-ci n'écoute plus.

Le président, après une longue attente, annonce la condamnation à mort de l'accusé. Dans sa cellule, Meursault pense à son exécution, à son pourvoi et à Marie, qui ne lui écrit plus.

L'aumonier lui rend visite, malgré son refus de le rencontrer.

Meursault est furieux contre ses paroles, réagit violemment et l'insulte.

Après son départ, il se calme, réalise qu'il est heureux et espère, pour se sentir moins seul, que son exécution se déroulera devant une foule nombreuse et hostile.. »

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