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L'Etat doit-il garantir la tolérance religieuse

Publié le 23/02/2022

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« La religion Lors du cours dernier sur la religion nous avions commencé à introduire une problématique: L’État doit-il garantir la tolérance religieuse? Il est d’abord nécessaire de s’interroger sur la notion de tolérance.

Il faut différencier la tolérance à l’acceptation. Imaginons une échelle.

L’acceptation y est en haut, alors que le refus ou la négation, son contraire est en bas.

Sur la marche du milieu il y a le mot Tolérance.

À ce titre, la tolérance est un équilibre entre les deux pôles; elle implique et sous entend qu’il y a eu une remise en question, que les pour et les contres on été pesé, pour en arriver en une acceptation conditionnelle à la décision prise. Nous avions aussi abordé la notion de laïcité comme principe historique. Dès la fin du 16eme siècle, les massacres de protestants comme celui de la Saint Barthélémy perpétrés au nom de Dieu amènent à se poser la question: «Peut-on tuer au nom d’un Dieu» ? Plus tard des hommes tels que Montesquieu, Rousseau, Voltaire et Kant, philosophes des Lumières feront le choix de la Raison plutôt que de la religion. La Révolution française et la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen affirmèrent de ce fait que la souveraineté venait du peuple et non de Dieu selon.

La liberté de conscience interdit alors à quelque pouvoir le droit d’imposer des dogmes, ainsi: «nul ne doit être inquiété pour ses opinions, mêmes religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi».

La séparation de la religion et l’État marque aussi la distinction du pouvoir spirituel et temporel, le pouvoir temporel étant le temps de la vie humaine sur Terre et le spirituel sur l’âme et l’après.

Avant cette séparation, le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel appartenaient à la religion depuis, seul le pouvoir spirituel appartient ou peut appartenir à la religion, le temporel lui, à l’État et aux lois.

Ainsi, pendant longtemps, la religion était maître des lois du peuple et la séparation a provoqué la naissance de lois établies par le peuple pour le peuple, le principe même de la démocratie bien que certains fondements et valeurs soient directement issus de la religion.

La laïcité est l’essence même du principe de liberté car elle permet a chacun d’avoir une religion, qu’elle qu’elle soit ou de ne pas en avoir.

Il faut différencier cette laïcité de l’intégration.

L’intégration, c’est accepter les différences de chaque cultures sans pour autant qu’il n’y ait de partage: multiculturalisme anglo-saxon par exemple tandis que la laïcité est un principe qui permet aussi à chacun d’être accepté et de garder sa culture mais des règles communes permettent de réunir, il n’y a qu’une seule communauté mise en avant, celle des citoyens qui forme la République, une et indivisible. Nous avions ensuite analysé à partir de chiffres l’état de la religion aujourd’hui en France.

Il est d’abord nécessaire de définir les termes de croyants, non croyants et agnostiques. On part du principe que l’on ne peut démontrer ni l’existence de Dieu, ni la non existence de Dieu.

D’une part, le croyant et le non croyant prennent tous deux parti, le croyant affirme l’existence de Dieu et le non croyant ou athée nie l’existence de Dieu.

D’autre part. »

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