Les voix intérieures de Victor Hugo
Publié le 19/12/2021
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Intro :
Ce poème extrait du recueil les voix intérieures de Victor Hugo
(1837) s’adresse à la femme aimée : Juliette Drouet.
Par
l’évocation et la célébration de la nature, il déclare son amour à la
femme qui selon le topos poétique est « muse du poète.
Ce poème
recueil marque également l’émergence de la voix lyrique du poète
et de modèles figurant la création poétique (harmonie, nature
etc…)
Problématique : Nous pouvons nous demander comment dans ce
poème Victor Hugo construit une réflexion sur la création poétique.
I. La poésie associée à la nature
Dans ce poème, une étroite association est faite entre la voix poétique et la nature.
1. La causale/la principale
En effet, l’émergence de la voix poétique apparaît réellement comme une conséquence à
l’ordre naturel des choses.
La répétition de la structure causale en « puisque » dans les
cinq premières strophes et l’apparition de la principale à la sixième strophe est
révélatrice de ce mouvement « cause/ conséquence ».
La nature est donc, dans ce
poème, sinon la source, du moins l’élément déclencheur de la création poétique.
Néanmoins il est intéressant de noter que c’est la principale qui est porteuse du projet
poétique, donnant en quelque sorte une impression d’ascendance de la voix poétique sur
la nature.
2. Une célébration de la nature personnifiée
Nous avons donc vu que l’association est faite dans le poème entre le monde réel,
naturel, et la création poétique.
Or le parallèle entre nature et poésie se fait d’autant plus
facilement que cette nature est personnifiée.
Elle « donne » à sentir (v.4 « parfum ») ou
à ressentir (v.8 « amours ») comme le poète donne à penser ou à sentir par le poème
(v.25 « pensée », v.
30 « amours »).
D’autre part, cette nature est définie par des
termes génériques qui ne permettent pas de songer à un type de paysage précis « toute
âme », « toute chose » (v.1/5).
Il s’agit simplement d’un paysage printanier : « avril »
(v.9).
Tous les éléments sont convoqués : la terre (« avril » v.9), l’eau (« l’onde » v.19),
l’air (« l’air » v.13), et le feu (« flamme » v.3/ 31).
Le monde naturel apparaît donc
comme prolifique et généreux et la voix poétique s’élève pour célébrer cette nature et lui
rendre hommage.
Les termes qui lui sont associés sont positifs, mais surtout, le poète
loue l’intelligence de ses dons, l’harmonie dont elle fait preuve en faisant par exemple
que « l’aube à la pervenche/ Donne un peu d’eau ».
On remarque que le poète fait rimer
les différents dons : « Un bruit charmant/ L’oubli dormant ».
II. L’émergence de la voix lyrique
Mais ce qui est caractéristique dans ce poème, c’est l’émergence de la voix lyrique.
1. Le chant amoureux
En effet, ce poème, par l’intermédiaire de la nature, est avant tout un message à la
femme aimée, en l’occurrence Juliette Drouet.
Le poème entier apparaît comme un
chant.
L’alternance de vers de 6 syllabes et de vers de 4 syllabes est à ce titre
intéressante : elle exprime d’emblée la « légèreté » du poème.
Pas d’alexandrin ample et
rhétorique ici, mais une musique simple, légère et belle et des rimes croisées symboles
d’harmonie.
Le vocabulaire du poème majoritairement euphorique participe de
l’esthétique du poème d’amour.
2. L’expression du « je » lyrique à la femme aimée
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