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Les ultras: A contre-courant.

Publié le 17/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les ultras: A contre-courant. Ce document contient 424 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.   Sous la Restauration, on a donné ce nom aux partisans intransigeants de l'Ancien Régime, adversaires de la Charte de 1814. Pendant les Cent-Jours, regroupés en sociétés secrètes, ils se firent les instigateurs de la Terreur blanche. Imbus des idées de Joseph de Maistre et de l'ultramontanisme de Lamennais, ils diffusèrent leurs conceptions dans des journaux comme La Gazette de France ou Le Drapeau blanc. À leur tête se trouvaient le comte d’Artois, futur Charles X, et le duc de Berry.  

« 1 / 2 Les ultras A contre-courant «Plus royalistes que le roi», les ultra­ royalistes réprouvent l'orientation poli­ tique de la Restauration; ils pensent que Louis XVIII se fourvoie en tentant de concilier l'héritage de la Révolution et de l'Empire avec la monarchie.

Selon eux, la Charte porte en elle des germes révolutionnaires.

Pour le vicomte de Bon-ald, l'oracle des ultras, elle est œuvre de «folie et de ténèbres».

Ces nostalgiques de l'Ancien Régime ne comprennent pas que celui-ci a irrémé­ diablement fait faillite sous la pression de transformations économiques et sociales dont la traduction politique a été trop longtemps ajournée; ils considè­ rent la Révolution comme une résurgen­ ce des forces du mal dont il convient d'extirper les survivances.

En outre, les ultras estiment que leur fidélité à la cause royale n'est pas ré­ compensée à sa juste valeur; ils jalou­ sent la réussite de la bourgeoisie d'affai­ res, née des régimes précédents, et dou­ tent de la sincérité de son ralliement aux Bourbons.

L'épisode des Cent-Jours renforce leurs convictions: «La France se divise aujourd'hui en deux partis très opposés, les victimes et les bourreaux.

Il n'y aura ni paix ni trêve que l'un des deux n'ait été abattu», écrit un de ces conservateurs.

Les ultras aspirent à remodeler la socié­ té selon les structures de l'Ancien Régi­ me; ils veulent restaurer la prééminence de l'aristocratie foncière -plus sûre garante de la stabilité politique -au dé­ triment des classes moyennes issues de la Révolution et considérées comme 1815-1830 dangereuses.

Dans la pensée des ul­ tras, l'Eglise, rétablie dans sa toute­ puissance, a un rôle de premier plan à jouer dans le maintien de l'ordre social.

Le comte d'Artois, futur Charles X, est le chef de file du mouvement; c'est dans son domicile du Pavillon de Marsan que se réunissent les têtes du parti, Villèle, Polignac, Vitrolles, de Bruges ...

Regrou­ pés dans des sociétés secrètes telles que les «Chevaliers de la foi» ou les «Francs régénérés», les ultras s'agitent perpétuel­ lement.

Ils parviennent au pouvoir en 1821 avec Villèle.

Ce dernier multiplie les mesures réactionnaires.

L'avènement de Char­ les X donne aux ultras tous les espoirs, mais ils rencontrent une opposition de plus en plus farouche; ils ne représen­ tent qu'eux-mêmes; leur politique, qui triomphe avec le ministère Polignac, nie la réalité économique et sociale du pays.

Leur aveuglement t;st à l'origine de la crise révolutionnaire de 1830 et de l'éviction de la branche aînée des Bour­ bons.

La monarchie de Juillet saura faire son profit de cette leçon: Louis­ Philippe, en misant à fond la carte bour­ geoise, réussira non seulement à sauver la monarchie, mais à soustraire aux for­ ces populaires le bénéfice de leur action. 2 / 2. »

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