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Les Soleils des Indépendances d'AHMADOU KOUROUMA

Publié le 11/06/2020

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Séquestrée par son premier mari, elle s'était échappée pour le rejoindre et ils avaient connu des jours heureux. Salimata met ses espoirs dans un marabout réputé qui procède à un sacrifice pour que vienne l'enfant tant attendu. Ce marabout affirme que la stérilité provient du mari et veut se substituer à lui. Lorsqu'il se fait vraiment trop pressant, Salimata, à qui cette scène .rappelle le viol qui suivit l'excision, s'empare du couteau qui a servi au sacrifice et blesse le marabout à l'épaule. Fama décide de se rendre au village (Togobala, capitale du Horodougou) pour les funérailles du cousin Lacina. Ce village est, depuis les Indépendances, dans la partie du Horodougou attribuée à la république socialiste de Niki-naï, sur laquelle courent des bruits les plus divers. Fama pense qu'il héritera de son cousin; dans l'héritage, il compte les femmes et en particulier Mariam, jeune fille qui pourrait lui donner un héritier. Arrivé à la frontière qui sépare la Côte des Ébènes de la République de Nikinaï, Fama entre en fureur parce qu'on

« Les S ole ils d es Indé pendances AHMADOU KOUROUMA 1968, Presses de l'Université de Montréal.

1970, Le Seuil.

Fama est l'héritier légitime de la dynastie malinké des Doumbouya.

Sans les bouleversements politiques qui ont agité l'Afrique, il aurait succédé à son père et régné sur tout le Horodougou.

Mais, malgré tous ses efforts pour prendre le vent, il est un laissé-pour-compte des Indépen­ dances.

Lui, prince Doumbouya, se voit réduit à vivre des distributi�Um de nourriture qui se font au cours des funé­ railles.

Sa femme, Salimata, est stérile, et ce en dépit de tous les sacrifices, médicaments et pratiques diverses.

Cette stérili­ té est peut-être la conséquence d'un viol qui suivit lacéré­ monie d'excision et dont le souvenir la hante encore.

Salimata se remémore le début de sa vie avec Fama.

Séquestrée par son premier mari, elle s'était échappée pour le rejoindre et ils avaient connu des jours heureux.

Salimata met ses espoirs dans un marabout réputé qui procède à un sacrjfice pour que vienne l'enfant tant atten­ du.

Ce marabout affirme que la stérilité provient du mari et veut se substituer à lui.

Lorsqu'il se fait vraiment trop pressant, Salimata, à qui cette scène .rappelle le viol qui suivit l'excision, s'empare du couteau qui a servi au sacrifice et blesse le marabout à l'épaule.

Fama décide de se rendre au village (Togobala, capitale du Horodougou) pour les funérailles du cousin Lacina.

Ce village est, depuis les Indépendances, dans la partie du Horodougou attribuée à la république socialiste de Niki­ naï, sur laquelle courent des bruits les plus divers.

Fama pense qu'il héritera de son cousin; dans l'héri­ tage, il compte les femmes et en particulier Mariam, jeune fille qui pourrait lui donner un héritier.

Arrivé à la frontière qui sépare la Côte des Ébènes de la République de Nikinaï, Fama entre en fureur parce qu'on. »

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