Les singes

« Ils présentent une large cloison nasale qui sépare leurs narines orientées vers les côtés et éloignées l'une de l'autre.

Dépourvus de callosités fessières, tous arboricoles, ils vivent dans la forêt équatoriale américaine.

Famille des callithricidés ou hapalidés Ce sont les plus petits des singes Très proches de nous par leur aspect diurnes.

Leur fourrure est dense et et capables d'une extrême diversité soyeuse, la tête arrondie, les oreilles de comportements où J'astuce se développ êes ; la queue n'est pas mêle � l'imitation, les singes (ici des préhensile.

Le pouce est court.

non gibbons 11rgentés) ont toujours été opposable aux autres doigts (seul le considérés comme des cousins ou gros orteil est ongulé, les autres des doubles sauvages de J'homme.

doigts sont griffus).

Ces singes Certains ont cru déceler chez eux grimpent aux arbres eqla manière une intelligence voisine de la nôtre.

des écureuils.

Le régime alimentaire Aujourd'hui, nos connaissances est carné (insectes et petits relativisent ces vues tout en leur vertébrés).

conférant une assise plus solide : si Ils vivent en groupes familiaux où le leurs caractères biologiques m�le prend une part active au rapprochent les singes et J'homme, transport et aux soins des jeunes.

ils demeurent toutefois éloignés la communication chimique est d'un point de vue social et assurée par les glandes cutanées, comportemental.

le vocabulaire sonore est bien ----------� développé.

La famille comprend les singes forment avec J'homme, Je groupe des simiens (environ 160 espèces actuelles) : c'est chez eux que les caractères évolutifs des primates (qui comprennent aussi les lémuriens) atteignent leur expression la plus complète.

Essentiellement arboricoles et forestiers, ils ont conquis tout l'espace terrestreeq l'exception de Madagascar et de l'Australie.

30 espèces regroupées en 5 genres : les callimicos, les ouistitis Ca/litrix.

Cebue/la, et les tamarins Leontopithecus et Saguinus.

Famille des cébidés les cébidés forment une famille plus variée que la précédente et présentent un niveau évolutif supérieur.

Leur taille varie de 60 � 90 cm, leur masse de 600 g � 9 kg.

Le corps est allongé avec de longues pattes postérieures sauf chez les singes hurleurs et les atèles qui ont adopté une locomotion brachiale.

la queue est bien développée, velue (sauf chez Je ouakarQ, aussi longue que Je corps, préhensile.

La fourrure est touffue d'aspect laineux, toujours brun noiratre.

les cébidés présentent une riche gamme d'expressions faciales, gestuelles et vocales.

Le régime alimentaire est omnivore � prédominance frugivore.

La famille comprend 40 espèces regroupées en 11 genres et 6 sous-familles : aotinés (comme le douroucouli), callicébinés (comme les titis), pithécinés (comme le ouakari), cébinés (comme les sapajous), alouatinés (comme les singes hurleurs) et atelinés (comme Je singe-araignée).

lEs CATARHINIENS leurs capacités intellectuelles sont plus développées que celle des platyrhiniens.

La cloison nasale est étroite, les narines dirigées vers Je bas.

On observe des callosités fessières chez un grand nombre d'espèces.

la queue n'est jamais préhensile.

Principalement arboricoles, ils présentent une grande variété de formes et de mœurs.

Famille des cercopithécidés C'est la famille la plus nombreuse.

Très connus, ces singes sont observés et répertoriés depuis l'Antiquité.

• Les cercopithèques ont une variant de 35 cm chez le talapoin � l,lOm pour certains b11bouins.

À la suite de la séparation de l'Afrique et de l'Amérique du Sud, il y a 100 millions d'années, les simiens installés sur ces continents on t évolué de manière distincte.

Ils forment actuellement deux groupes selon l'origine géographique.

• la tête est ronde, la face nue avec 1------------1 un museau bien développé.

• Les platyrhiniens ou singes du Nouveau Monde, comprenant 2 familles : - les hapalidés ou callithricidés, comme le tamarin ; - les cébidés, comme le singe hurleur.

• les catarhiniens ou singes de l'Ancien Monde, dont la classification est sujette eqdes remaniements en fonction des découvertes paléontologiques et génétiques.

On distingue quatre familles, dont la première (les cercopithécidés) est celle des « cynomorphes » par opposition aux « anthropomorphes » que sont hylobatidés, pongidés et hominidés: - les cercopithécidés, comme Je babouin; - les hylobatidés, ou gibbons ; - les pongidés, comme J'orang-outan ; - les hominidés, dont J'homme est aujourd'hui J'unique représentant.

LE DOUROUCOULI cm), 600 g 1 kg.

le douroucouli (Aotes trivirgatus) dort le jour caché dans des trous d'arbres et chasse en groupe la nuit.

JI se nourrit d'insectes, d'araignées, d'oiseaux et de petits mammifères, et cueille feuilles et fruits.

La voix est puissante : il peut émettre une gamme de cris amplifiés grâce � ses sacs vocaux.

la femelle met au monde un seul petit (100 g eqla naissance ).

la longévité peut atteindre 20 ans.

l'aire de répartition est vaste et couvre Je Nicaragua, l'Argentine, Je Pérou et l'Équateur .

Plantigrades (prenant appui sur la plante des pieds), ils sont généralement de type gri mp eur , éventuellement marcheurs terrestres.

la queue est longue, parfois absente (magot).

• La fourrure est moins touffue que chez les platyrhiniens.

Si la couleur gris-brun domine, certaines espèces présentent des robes vivement colorées (Cerpithecus diana� fourrure contrastée, singe � lunettes Presbytis obscurus en robe gris bleuté).

les callosités fessières, toujours présentes, s'amplifient avec J'�ge des individus.

• De mœurs principalement diurnes, ils sont · surtout terrestres et vivent par groupes familiaux polygames.

les bandes sont confinées � un territoire mais accomplissent d'importants déplacements.

la femelle met bas un petit, qui atteint la puberté entre 3 et 5 ans.

La longévité est d'environ 25 ans.

les 60 espèces forment 14 genres, regroupés en 2 sous-familles : les cercopithécinés et les colobinés.

• les cerco­ pithécinés 'A � (' � �' �-' l} cendent au sol.

Dépendant de la terre ferme, ils sont plus grands et plus agressifs : les mâles m11ndrllls, vigoureux et audacieux.

peuvent affronter seuls un léopard.

• les colobinés sont mangeurs de feuilles, nourriture très abondante mais peu nutritive : leur estomac est plus volumineux.

Ils ne quittent pas la cime des arbres et n'ayant pas de prédateurs naturels, ils n'ont aucune agressivité.

Ils sont craintifs et Je groupe n'est pas hiérarchisé.

Plus élancés et plus petits que les autres singes anthropomorphes (40 � 90 cm), ils sont dotés de callosités fessières.

Leur museau est assez plat leur tête petite, avec des narines écartées et de grandes canines.

Arboricoles, ils se balancent de branche en branche au bout de leurs longs bras mais adoptent spontanément la bipédie lorsqu'ils se retrouvent au sol, � la différence des pongidés qui s'appuient toujours peu ou prou sur leurs doigts.

Ils marchent alors en croisant les mains derrière la tête .

Le régime alimentaire est frugivore et insectivore.

l'organisation sociale est familiale ; chaque famille (père, mère, et leurs petits de tous âges) défend son territoire contre les intrus.

Les gibbons sont répartis en deux genres : le genre Symphalangus, ou gibbon siamang.

comprend deux espèces vivant en Indonésie tandis que cinq autres espèces forment le genre Hyfobates.

caractères anatomiques et physiologiques semblables � ceux de l'homme, particulièrement chez le chimptmzé (Pan troglodytes).

les recherches actuelles tendent d'ailleurs � classer certains pongidés (sous-famille des paninés : chimpanzé, gorille) parmi les hominidés.

• la forme de la tête est variable, souvent arrondie ; le museau peut être proéminent avec une lèvre supérieure trés haute (chimpanzé, gorille).

Les muscles mimiques bien différenciés permettent d'exprimer les émotions correspondanteq leur degré d'intelligence.

• le tronc est court.

les membres antérieurs allongés, les mains aussi longues que le pied le pouce et le gros orteil toujours opposables.

La peau est pigmentée.

Les pongidés ne marchent jamais spontanément en position bipède contrairement aux gibbons.

Le dimorphisme sexuel accentué concerne uniquement la taille, les m�les étant plus grands que les femelles.

aux petits, dont la croissance est lente.

Le bébé nécessite une ptltknte lltt ention de 111 mère.

La puberté est atteinte vers 7 ou 8 ans, la longévité peut être de 50 ans.

Famille des hominidés la famille où l'homme trouve sa place est généralement classée parmi les simiens ; cependant d'après certains chercheurs, il conviendrait de le situer dans un sous-ordre qui lui serait propre, celui des hominiens.

Les premiers i i reconnus sont les IIUsfrllfopithèques (singes du Sud) qui ont peuplé l'Afrique de l'Est et l'Afrique du Sud entre 6,5 et 1 million d'années avant notre ère.

sapiens sont les quatre espèces connues.. »