Databac

LES SEYCHELLES AU XXe SIÈCLE

Publié le 23/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LES SEYCHELLES AU XXe SIÈCLE. Ce document contient 541 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Article encyclopédique LES SEYCHELLES AU XXe SIÈCLE Archipel de l’océan Indien formé d’une centaine d’îlots et d’îles, granitiques ou coraliens, les Seychelles sont réparties sur une immense superficie maritime. La capitale Victoria est située sur l’île de Mahé qui abrite la quasi-totalité de la population du pays.

Occupé d’abord par la France (1750), il passe en 1813 sous souveraineté britannique comme « dépendance » de l’île Maurice jusqu’en 1904.

À cette date, Londres érige les Seychelles en colonie de la Couronne. L’accès des Seychelles à la vie internationale commence véritablement dans les années 1940 et dans un système politique interne étroitement inspiré du parlementarisme britannique.

À un parti conservateur fidèle à l’orthodoxie du Commonwealth britannique s’oppose un parti socialiste très favorable à l’indépendance et appuyé par les États d’Afrique de l’Est les plus progressistes, notamment, à cette époque, la Tanzanie du président Julius Nyerere. L'indépendance est proclamée en 1976, au bénéfice du parti conservateur.

En 1977, il est renversé par un coup d’État (pacifique) du vice-président, France-Albert René, leader du Parti du peuple seychellois (SPP).

Désormais, et jusqu’en 1991, le régime politique seychellois s’affirme socialiste révolutionnaire et adopte un présidentialisme marxisant (parti unique, réformes économiques et sociales au profit de la population la plus défavorisée).

Le président F.

A.

René est régulièrement réélu.

En 2004, son dauphin James Michel lui succède pour terminer son ultime mandat quinquennal. Le soutien actif du président René à la doctrine du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et sa diplomatie tiers-mondiste - en rapport étroit à l’époque avec celle de Madagascar et celle des Comores - ont entraîné, au tournant des années 1980, des réactions plus ou moins violentes (plusieurs tentatives de complots sont dénoncées, échec du débarquement de mercenaires en 1981 pour renverser le régime).

La petite république des Seychelles apparaît alors comme un enjeu de la seconde guerre froide, sans doute surestimé. Il convient toutefois de nuancer l’aspect idéologique du régime issu de la « révolution » de 1977.

Adhérent de toutes les organisations internationales, l’État insulaire des Seychelles a toujours été un membre actif du Commonwealth et un acteur convaincu de la francophonie.

De même, la politique linguistique officielle qui donne une place équilibrée aux trois langues en vigueur (le créole en premier lieu, l’anglais et le français), et le rôle reconnu à l’Église (catholique) témoignent d’une ouverture d’esprit (et de pédagogie) qui n’est pas le signe d’une société « bloquée ». À partir de 1991, le régime constitutionnel seychellois revient à la démocratie parlementaire et au multipartisme.

Ce micro-État insulaire, le plus petit de l’océan Indien, est aussi le plus vaste du point de vue du « droit de la mer » par les dimensions de sa ZEE (zone économique exclusive).

C’est pour les Seychelles un atout économique et géopolitique à ne pas sous-estimer. Charles CADOUX. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles