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Les Seize

Publié le 16/05/2020

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« Les Seize (1587-1594) Un comité insurrectionnel.

Les Seize représentent l'espèce de «Comité de Salut public» issu des éléments les plusfanatiques de la Ligue qui, après l'assassinat du duc de Guise, s'est emparée du pouvoir à Paris.

Il est en rébellionouverte contre Henri III.

A la tête de chacun des seize quartiers de la capitale, on a placé des conseils de neufmembres, chargés de la police et de la surveillance.

En principe, ils agissent au nom de la municipalité mais, en fait,usurpent son pouvoir.

Les seize conseils de quartier délèguent chacun quatre de leurs membres à un conseil généralde l'Union, qui groupe des membres des trois ordres et auquel le duc de Mayenne a fait adjoindre de hauts bourgeoiset des parlementaires, les «surnuméraires»; ceux-ci ont pour tâche de tempérer la démagogie des conseils dequartier.Les Seize animent à Paris la résistance intérieure et extérieure.

Au-dedans, ils groupent, autour des comités dequartier, plus de 30000 militants, prêtres et laïques, bourgeois et gens du peuple, théologiens et hommes d'action.Leur arme? le sermon.

Leur action? la manifestation par des défilés dans les rues de Paris.

Leur police? un réseaud'espions qui évente les complots et surveille ce produit des temps troublés: le suspect.

Ils exécutentinconditionnellement les décrets de la faculté de théologie, au besoin contre le pape; ils surveillent la Sorbonne qui adélié les sujets d'Henri III de leur serment de fidélité; ils épurent le parlement, traquant les fidèles du roi légitime; ilsrecherchent l'appui de Philippe II, roi d'Espagne sans aucune préoccupation patriotique.

Au-dehors, ils résistent auxarmées d'Henri III et du roi de Navarre qui assiègent Paris; ils arment le bras de Jacques Clément et, le coup fait, levénèrent comme un martyr; ils accueillent l'aide du duc de Parme qui, venu des Pays-Bas, oblige Henri IV à lever lesecond siège de la capitale.

D'autre part, ils tentent de former dans le pays une union des communes catholiquespassées à la Ligue, constituant ainsi un contre-gouvernement.

Leurs excès les condamnent: Mayenne supporte malles «actes démocratiques» des moines ligueurs, la haine de certains pour la noblesse; il profite de l'arrestation et dela mise à mort du premier président du parlement, Brisson, pour faire imposer sa propre justice malgré lesobjurgations pontificales.

Les Seize ayant prévu l'établissement d'une «chambre ardente», les modérés réagissent.En décembre 1591, Mayenne fait arrêter les Seize les plus compromis, interdit toute nouvelle forme d'association etdissout celles qui existent: le parti des fanatiques et des théologiens est brisé; l'heure des politiques est arrivée.. »

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