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Les Sciences Peuvent-elles Nous Eclairer Sur le Bien et le Mal ?

Publié le 16/05/2020

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« Analyse du sujet : Ø « Les sciences » : le pluriel indique qu'il s'agit d'envisager toutes le disciplines dites « scientifiques », la science en tant que multiplicité.

Or cette diversité est pensable en fonction de l'objet d'étude : la physique comme sciencede la nature et de la matière, la logique comme science du raisonnement, la biologie comme science du vivant, lesmathématiques comme sciences des nombres et des figures …Ø La première difficulté posée par le sujet tient donc à ce qu'aucune d'entres elles ne semblent prendre le bien et le mal pour objet.

Bien et mal ne pourraient donc être éclairés par les sciences en ce que ces dernières s'endésintéresseraient : l'affaire des sciences n'est pas la morale ou les conduites humaines.Ø Cependant, 2 remarques :§ il existe un champs théorique constitué par les sciences dites « humaines » ; ce sont ces dernières qui sont ici enjeu : ayant trait aux pratiques humaines, le bien et le mal en tant que valeur ou règles supposées conduirecertains actes humains seraient l'objet de ces sciences. § malgré la diversité des sciences n'est pas irréductible car elles ne se diversifient qu'en fonction de leur objet :leur méthode d'investigation est comparable et c'est en vertu de cette manière d'appréhender leurs divers objetsqu'elles sont pensables comme « science ».

conséquence : c'est cette façon de se rapporter à une réalité quiimporte ici : les sciences en tant que méthode d'investigation peuvent-elles nous éclairer sur le bien et le mal. Ø Ainsi, cette dernière remarque en appelle une autre : pourquoi le bien et le mal devraient-ils être éclairés ? Ne sentons-nous pas en nous-mêmes comme intuitivement et spontanément ce qui est bien et ce qui est mal ? D'où leprésupposé du sujet : bien et mal ne sont pas des notions claires.

Qu'est-ce qui les obscurcit ?Ø Bien et mal ne vont pas de soi car il semble que l'on ait affaire à des notions relatives, particulières.

Ainsi les sciences, parce qu'elles ont pour fin de rendre compte du particulier en le « subsumant » sous un concept ou une loigénérale, pourraient nous aider à éclairer ces notions en dégageant : 1- ce qu'elles comportent de nécessité 2- quelcritère générale et universel peut les distinguer ?Ø Sur ce dernier point, le « peuvent-elles » devra être précisé : ce mouvement par lequel les sciences nous éclaireraient sur le bien et le mal en les rapportant à des lois générales est-il seulement possible, et auquel cas, est-il permis ? (le sujet porte autant sur une question de fait que de droit) Problématique : Les sciences peuvent-elles nous éclairer sur le bien et le mal, c'est-à-dire être à même de nous indiquer comment agir, ou bien n'ont-elles qu'une visée purement théorique, détachée de toute considérationpratique ? Dans l'impossibilité d'éclaircir ce que sont le bien et le mal par les sciences, vers quelle instance dois-jeme tourner pour connaître mon devoir ? Mais si les sciences ont le droit de se prononcer sur le bien et le mal,comment pourraient-elles prendre en charge le concept de liberté qui semble à l'origine de toute moralité ? peut-onchercher à rendre compte des valeurs humaines de la même façon que l'on s'attache à rendre compte desphénomènes matériels ? Le bien et le mal ne peuvent-ils en dernière instance être éclairés que par les sciences dites« humaines » ? Quelles sont-elles (quelle est leur méthodologie) et quel éclairage sont-elles susceptibles de portersur ces valeurs ? 1- LES SCIENCES (EMPIRIQUES ) PEUVENT NOUS ÉCLAIRER SUR CE QU 'EST LE BIEN ET LE MAL a) bien et mal = utile et nuisible D'un point de vue strictement empirique, le bien désigne ce qui est digne d'être poursuivi, alors que le mal doit être évité.

Dès lors, bien et mal peuvent être mis en relation avec les plaisirs et les peines.

Or, les sciences quiétudient la sensibilité peuvent ainsi nous éclairer sur le bien et le mal au sens où ces notions sont concernés par desmouvements naturels, physiques (corporels) d'attraction et de répulsion par lesquels bien et mal apparaissentcomme renvoyant à ce qui est utile ou nuisible.

Tel est le point de départ des théories anglo-saxonnes du sentimentmoral.

b) bien et mal = mots par lesquels on désigne une approbation fondée sur notre sensibilité naturelle La théorie du sentiment moral consiste à faire de la sensibilité le fondement de la morale.

Ainsi je tiens une action ou une norme pour bonne parce que je l'approuve et mon approbation repose sur un sentiment, sur un affect . Ainsi pour Hume, vice et vertu, bien et mal ne sont pas des distinction produites par la raison mais se fondent surdes impressions senties « ne sont rien d'autres que des peines et des plaisirs particuliers ». Autrement dit, bien et mal reposent sur un sens moral c'est-à-dire sur une tendance naturelle à éprouver de l'aversion ou du plaisir à la vision de certaines actions et qui peut être l'objet des sciences de la nature Transition :§ Bien et mal sont alors relatifs à la sensibilité.

Or la sensibilité est variable, est du registre de l'éphémère, duponctuel, et dépend de la constitution de chacun. § L'éclairage ainsi porté est-il satisfaisant ? Le plaisir et la peine (étudiés par les sciences du corps humains,médecine et physique, ou par les sciences des interactions de l'homme avec son milieu, biologie), suffisent-ilspour prescrire et interdire certaines conduites ? Ne puis-je condamner une action qui ne me cause directementni plaisir ni peine ? Bien et mal ne doivent-ils pas être distingués de bon (agréable) et mauvais (désagréable) ? § Conséquence : bien et mal ne doivent-ils pas être appréhendés sur un mode non-scientifique ? 2- DU POINT DE VUE DES SCIENCES , BIEN ET MAL N 'ONT AUCUN SENS. »

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