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Les sans-culottesLes soldats de la carmagnole.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les sans-culottes Les soldats de la carmagnole Le sans-culotte est d'abord reconnais­ sable à sa tenue: il porte un pantalon long, généralement en bure rayée, ce qui le différencie de l' aristocrate exécré arborant culotte courte et bas de soie.

Il est chaussé de sabots, parfois remplis de paille.

Coiffé du bonnet phrygien rouge (rappelant J'affranchissement des escla­ ves) avec cocarde tricolore, il tient en main, dans les occasions importantes, la fameuse pique, emblème du militant.

Après 1792, on le voit, à l'imitation des volontaires marseillais, endosser la car­ magnole, veste courte à gros boutons.

Les carmagnoles loqueteuses devien­ dront une marque de patriotisme révolu­ tionnaire.

Les sans-culottes répandent les usages démocratiques; ils se tutoient et s'appellent «citoyens».

Renonçant aux vieux patronymes de leur baptême, ils ont adopté des noms glorieux de l'Antiquité: Brutus, Gracchus ou Mucius Scaevola.

Ils gardent un culte pour Marat, assassiné par la «garce du Calvados».

Le Père Duchesne, connu pour la verdeur de son style et la violen ­ ce de ses propos, est leur feuille de pré­ dilection.

Pour eux, la délation est un devoir, la Terreur un moyen légitime de défense, et ils vénèrent la sainte guillo­ tine.

Dès le début de la Révolution, ces bons patriotes ont joué un rôle décisif en assurant la victoire du peuple sur ta· tyrannie: ce sont eux qui ont perm~s la prise de la Bastille, la chute des Tuile­ ries, l'élimination des Girondins.

A par­ tir de 1792, ils s'imposent dans les sec­ tions de Paris, les tièdes s'éliminant d'eux-mêmes, Dans les assemblées, Révolution française comités de surveillance ou sociétés populaires, ils sont au premier rang pour punir les aristocrates et les traîtres.

La sans-culotterie parisienne est compo­ sée d'éléments hétérogènes -petits commerçants , employés, artisans, ou­ vriers -mais un même idéal démo­ cratique anime les militants.

Ils poussent la passion politique jusqu'au fanatisme et voudraient imposer leurs vues à la Convention, à laquelle ils envoient péti­ tion sur pétition.

Ils affirment d'abord le caractère inalié­ mible de la souveraineté populaire.

Fé­ rus d'égalité, ils s'insurgent contre les riches, inutiles et fainéants: leur vœu n'est d'ailleurs pas la suppression, mais la limitation de la propriété.

Au prin­ temps de 1793, alors que sévit la disette, ils proposent des mesures radicales: taxation des prix, réglementation du commerce, lutte contre les accapareurs.

Ils réclament en même temps le droit à la subsistance, au travail, à l'assistance, à l'instruction.

Devant ces exigences, la Montagne est divisée et montre des réti­ cences: le gouvernement révolutionnaire aura d'ailleurs d'autres tâches que de, satisfaire toutes ces aspirations.

Après Thermidor, le rôle politique des sans­ culottes semble terminé. 2 / 2. »

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