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LES SAGESSES ANTIQUES : EPICURISME et STOÏCISME

Publié le 05/02/2021

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« LES SAGESSES ANTIQUES : EPICURISME et STOÏCISMEConception commune du bonheur dans l’antiquité : sobriété, modération, voire ascétisme (= renoncement aux plaisirs, mode de vie austère).

Il faut maîtriser nos désirs, qui s'ils ne sont pas satisfaits peuvent se transformer en obsession, passion, voire en folie.

Or la folie est un état où le sujet n'est plus lui-même, ne se contrôle plus : le désir et les passions nous entrainent vers la démesure (hybris).

Il faut au contraire viser l'ataraxie (= absence de trouble de l'âme). 1.

L'épicurisme : - le plaisir et la douleur sont des signaux que nous envoie la nature pour nous dire ce qui est bon ou mauvais.

Il faut donc suivre le plaisir et fuir la douleur : c'est le principe de l'hédonisme (hédonè = agréable), qui fait de la recherche du plaisir la raison d’être de l’homme et le principe de la morale, le souverain bien. - attention : chez Epicure (et Lucrèce, plus tard), le plaisir reste très modéré, il ne faut viser que les désirs naturels , faciles à satisfaire (besoins vitaux, chaleur physique et amicale, philosophie...), contrairement aux désirs vains (pouvoir, richesse, réputation, etc).

Le plaisir est en fait un état d'équilibre naturel : lorsque les peines physiques (dues au manque) et psychiques (dues à l’angoisse) sont écartées, on atteint l'aponie et l'ataraxie , respectivement absence de souffrances du corps et de l'âme. - i l faut savoir opérer un calcul des plaisirs ( metriopathie ), pour maintenir au plus haut sa capacité de plaisir : éviter le plaisir qui peut causer un plus grand déplaisir par une douleur physique ou un trouble de l’âme (ex : l’activité politique apporte tant d’incertitudes dans le cours de la vie qu’Epicure conseille de mener une vie cachée), mais aussi ne pas se refuser une frustration provisoire qui accroit le plaisir de la satisfaction (ex : attendre d'avoir bien soif pour profiter d'un grand verre d'eau) Un texte pour comprendre : EPICURE, Lettre à Ménécée N ous disons que le plaisir est le commencement et la fin de la vie bienheureuse.

Car il est le premier des biens naturels.

Il est au principe de nos choix et refus, il est le terme auquel nous atteignons chaque fois que nous décidons quelque chose avec, comme critère du bien, notre sensibilité.

Précisément parce qu’il est le bien premier, épousant notre nature, c’est toujours lui que nous recherchons.

Mais il est des cas où nous méprisons bien des plaisirs: lorsqu’ils doivent avoir pour suite des désagréments qui les surpassent; et nous estimons bien des douleurs meilleures que les plaisirs: lorsque, après les avoir supporté longtemps, le plaisir qui les suit est plus grand pour nous.

Tout plaisir est en tant que tel un bien, et cependant il ne faut pas rechercher tout plaisir; de même la douleur est toujours un mal, pourtant elle n’est pas toujours à rejeter.

Il faut en juger à chaque fois, en examinant et comparant avantages et désavantages, car parfois nous traitons le bien comme un mal, parfois au contraire nous traitons le mal comme un bien. C'est un grand bien, croyons-nous, que l'auto-suffisance, non parce qu'il faut vivre de peu en général, mais parce que si nous n'avons pas l'abondance, nous saurons nous contenter de peu, et nous sommes bien convaincus que ceux qui jouissent le mieux de l'abondance sont ceux qui en ont le moins besoin, que tout ce qui est vraiment naturel est facile à acquérir, tandis que ce qui est inutile est difficile.

De même, les. »

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