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Les rois fainéantsLa fin d'une dynastie.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les rois fainéants La fin d'une dynastie Il faut un siècle aux pour conduire la dynastie mérovingien­ne à sa perte.

De 629 à 639, Dagobert Ier est, en dépit de la légende, le dernier souverain à diriger l'ensemble du royau­ me franc et à freiner une décadence entamée depuis la fin du VI< siècle.

Dé­ sormais, l'histoire de la Gaule est celle de l'antagonisme entre l'Austrasie, cen­ trée sur les pays rhénans, fortement ger­ manisés, et la Neustrie où, entre la Som­ me, la Meuse et la Loire, l'empreinte romaine s'est mieux conservée, les ré­ gions périphériques, comme l'Aquitaine, la Provence ou la Bavière, retrouvant plus ou moins leur autonomie.

Les rois ne sont plus les maîtres.

En effet, faute de ressources qu'une admi­ nistration rudimentaire ne peut leur fournir, ils ont dû distribuer leurs trésors et leurs domaines pour s'assurer des fidélités.

De plus, le trône échoit d'ordi­ naire à des enfants ou à des adolescents maladifs, mourant jeunes, épuisés par les excès.

Face à ces pâles figures (Clo­ taire III, Thierri III, Clovis III, etc.) grandit la puissance des maires du palais.

Le maire du palais, le premier des officiers de la cour royale, a d'abord été le représentant du roi près de l'aristocratie; puis, à mesure que celle-ci s'est renforcée, il en est devenu le porte-parole, avant d'en apparaître comme Je chef.

Il se trouve ainsi à la tête du réseau de fidélités qui, auparavant, convergeait vers le roi; comme c'est lui qui dispose des plus grands domaines, il peut encore accroître le nombre de ses fidèles en leur distribuant des terres: 639-751 Les maires du palais de la Neustrie l'emportent tout d'abord avec Ebroïn qui, après avoir fait assassiner l'évêque d'Autun, Léger, soumet aussi la Bour­ gogne.

Mais, en Austrasie, grandit le pouvoir des maires issus de la famille des Pippinides, ancêtres des Carolin­ giens, célèbre depuis Pépin I. »

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