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les regrets Joachim Du Bellay: Rome

Publié le 24/01/2022

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Joachim Du Bellay, est un poète français qui a su se démarquer par son style de poésie ; un français moderne avec une référence à l’Antiquité pour se différencier des poètes du Moyen âge et pour participer à l’unification de la France à travers la langue. En 1553, Du Bellay part à Rome pour devenir le secrétaire de Jean Du Bellay, son cousin qui est à cette époque occupe le poste d’ambassadeur du roi de France (Henri II). Il resta à Rome pendant 5 ans, jusqu’en 1557, où il écrivit son œuvre « les regrets ». Arrivé à Rome, la ville est en pleine reconstruction afin qu’elle devienne une ville plus moderne, et c’est depuis le XV siècle, grâce aux Papes qui font des travaux pour mettre en valeur le Capitole qui réunit les sculptures antiques, puis la statue de Marc Aurèle fut dresser par Paul III Farnèse, qui construit un palais en son nom dans la région qui l’a modernisé pour montrer le pouvoir et la richesse de sa famille. Ainsi Rome fut divisée en deux parties ; une Rome contenant le Vatican qu’on appelait le Palais, la ville haute pour la noblesse et le haut clergé et une Rome contenant les inondations et les prostitués, la ville basse pour les pauvres. Une telle image fait de Rome l’incarnation de la grande prostituée de Babylone qui apparait dans l’Apocalypse. Du Bellay fait une description urbaine généralisée, il donne des indications comme « si je monte, si je vais plus en avant » il dupe le lecteur en donnant ces indications qui peuvent paraître comme valable pour tout Rome. Il utilise un champ lexical « fête, cérémonie, déguisé, tambourins » qui renforce une image d’une Rome dépravée chez le lecteur. En effet, Du Bellay donne sa propre vision de la ville sous un regard objectif alors qu’il est complètement subjectif, avec l’utilisation de la première personne du singulier, qu’il met à chaque début de vers, ce qui montre que le sonnet 80 est une autobiographie.

« Histoire de la littérature française III 1 er semestre 2021 – 2022 Travail de Benzina Btissam L’image de Rome dans les Regrets de Joachim Du Bellay. »

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