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Les problèmes de l'homme au 18e siècle.

Publié le 09/12/2021

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Le XVIIe siècle avait surtout étudié l'âme humaine. Le XVIIIe cherche à promouvoir une philosophie de l'homme. Il ne se contente plus de la sagesse traditionnelle qui ramenait tout à Dieu. Il s'interroge sur les fondements du droit, sur la morale et sur le gouvernement des États.

« Les problèmes de l'homme au 18e siècle. Le XVIIe siècle avait surtout étudié l'âme humaine.

Le XVIIIe cherche à promouvoir une philosophie de l'homme.

Il nese contente plus de la sagesse traditionnelle qui ramenait tout à Dieu.

Il s'interroge sur les fondements du droit, surla morale et sur le gouvernement des États. Le dogme primordial de cette nouvelle philosophie est la loi naturelle.

On s'accorde à reconnaître à la loi naturelle uncaractère d'universalité.

Mais les définitions que l'on en donne sont embarrassées.

Il faudra le puissant génie deMontesquieu pour élucider cette notion essentielle, et créer un système juridique sur lequel nous vivons encore.

Lamorale se détache de la religion.

Elle cherche à se fonder sur la bonté de l'homme, sur l'obéissance à la loi denature, sur l'instinct qui nous porte au bonheur.

Elle exalte des vertus jusqu'alors méconnues : la tolérance, labienfaisance.

En politique, la pensée spéculative se permet de grandes audaces.

Dès la fin du xvIIe siècle, Lockeavait fait une critique serrée de la monarchie de droit divin.

On recherche maintenant si l'autorité ne pourrait pasavoir un autre principe, par exemple l'existence d'un contrat idéal entre le souverain et le peuple.

Les Françaiscultivés jettent des regards d'envie sur la monarchie libérale de type anglais.

Ils ne songent pas sérieusement àmodifier les institutions.

Mais les habitués du Club de l'Entresol étudient les mesures qui permettraient d'améliorerl'action gouvernementale dans le sens du bien public.

Esprits réalistes, ils se tournent vers l'économie politique et lesproblèmes d'organisation.

Pour assurer la prospérité générale, ils préconisent l'extension du commerce et lacirculation de l'argent.

Voltaire n'est pas très éloigné de leur point de vue, lorsque, dans Le Mondain (1736), il faitl'apologie du luxe. Le problème social ne se pose pas encore avec acuité.

D'abord parce que les déshérités ne songent pas àrevendiquer.

Ensuite parce qu'ils sont trop mal connus de ceux qui pourraient se préoccuper de leur sort.

La notiond'égalité se fait jour peu à peu.

Mais elle reste très théorique.. »

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