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Les pauvres sont*ils forcement maginaux à l'époque médiévale

Publié le 18/05/2020

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« Les pauvres sont ils nécessairement marginaux en moyen âge ? Du début à la fin du moyen âge, l’image du pauvre a connu de nombreux changements sociaux.

Malgré le peu de sources historiques relatant la vie du pauvre nous savons qu’au cours des siècles féodaux, les pauvres ont connu une certaine marginalisation, cependant il ne faut pas généraliser ce processus. Pour Michel Mollat, dans Encyclopaedia universalis , les pauvres sont « ceux qui, par eux- mêmes, sont incapables d’assumer pleinement et librement leur condition d’homme dans le milieu où ils vivent » .

Nous pouvons ajouter que la pauvreté peut être définit comme une situation temporaire ou permanente de faiblesse, de dépendance, de déchéance, comme une situation entraînant l'impuissance et le mépris social, comme un manque (d'argent, d'influence, de pouvoir, de naissance légitime, de force physique, de capacité intellectuelle, de liberté personnelle).

Quant au mot « Marginalité », il renvoi au latin MARGO qui signifie la marge, la bordure, le bord.

Le terme marginal n’est pas un mot des sources historiques.

il fut crée par un historien sociologue américain.

Un homme ne né pas marginal, c’est un processus.

C’est la société qui définit qui est marginal et qui le met de coté.

L e marginal est un individu exclu d’un groupe, à l’écart de la société, faute d’en respecter les normes (règles et usages socialement prescris caractérisant les pratiques d’une collectivité ou d’un groupe particulier).Ses pratiques le mettent hors jeu de la société.

Les normes dépendent du groupe social.

La marginalité, c’est le fait de penser la société comme un espace différencié.

Les marginaux le sont uniquement dans le regard des autres.

Ils se mettent eux-mêmes à l’écart ou c’est les sociétés qui les rejettent.

Le Moyen Âge est une période historique occidentale située entre l’ Antiquité et la Renaissance ( temps modernes ).

Elle s’étend sur une durée de près de mille ans que les historiens ont divisée en plusieurs parties : le haut moyen âge, le moyen âge classique et le bas moyen âge. Au Moyen âge, la société féodale repose sur trois ordres : la noblesse, le clergé et les laïcs.

Ces derniers se composant de bourgeois mais surtout de paysans libres et non libres appelé également labotores .

Les pauvres se retrouvent essentiellement dans cette classe sociale.

La pauvreté n’est pas forcement marginal puisqu’elle semble être une permanence au moyen âge.

Les pauvres dans la société médiévale sont majoritaires en nombres.

On peut donc conclure que minoritaire ne veut pas forcement dire marginaux.

Au moyen âge, il est rare de voir la présence marquée des marginaux.

Il ne faut pas confondre pauvre et marginal mais le pauvre peut être classé parmi les marginaux.

De plus certains auteurs comme Jean de Salisbury voit en la société médiévale une société organique ou chaque individu est utile à la société : « Nul ne doit vivre pour soi seul : chacun, à la place que Dieu lui a assignée, doit œuvrer pour tous les autres, comme le font les organes d’un corps dans lequel l’œil est fait pour voir pour tout le corps, le pied pour marcher pour tout le corps.

».

Le pauvre a sa place dans la société autant que le noble ou le clerc Il faut retenir que dans la société médiévale, il y a deux sortes de pauvres : Ceux acceptés et connus des communautés, qui ont le droit à la charité, on les appelle les pauvres paroissiales.

Et de l’autre côté les pauvres marginalisés, dangereuse, exclu de la société.

Nous allons décrire cela plus précisément. Tout d’abord Il y a donc la pauvreté volontaire mais très peu présente, acceptée dans la société médiévale.

Au Moyen âge, la perception de la pauvreté est très complexe.

D'un côté, la tradition antique de stigmatisation et de mépris des indigents se perpétuait mais, de l'autre, les croyances religieuses venaient renverser les jugements de valeur en critiquant la richesse et élevant la pauvreté et la charité au rang de vertus chrétiennes.

La doctrine médiévale attribuait aux riches et aux pauvres des fonctions distinctes: les premiers étaient tenus de faire l'aumône ( Assistance ), tandis que les seconds priaient en contrepartie pour le salut de l'âme de leurs bienfaiteurs; une valeur toute spéciale était attachée à leurs intercessions.

Au XI e s.

apparurent des adeptes de la pauvreté volontaire, conçue comme imitation de Jésus.

Dans ce contexte, la pauvreté prit une connotation. »

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