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les misérables

Publié le 29/04/2025

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« Proposition de corrigé pour le travail de construction du paragraphe de commentaire sur le texte de Victor Hugo extrait de Les Misérables Eléments qui montrent la personnification du fleuve - un souffle farouche - le tragique chuchotement du flot -Eléments qui évoquent les sensations pénibles vécues par le personnage face à ce paysage : -froideur hostile -odeur fade - énormité lugubre - vide sombre - pleine d'horreur -ouverture des ténèbres A quoi ressemble le fleuve ? Pourquoi ? Le fleuve ressemble à un monstre probablement parce que c'est ce qu'éprouve le personnage de Javert.

Il reflète ses tourments. Si Victor Hugo et connu pour être l’un des plus grands auteurs du début du XIXe siècle, chef de file du romantisme, il l’est aussi pour son engagement contre les injustices de son époque.

Il met souvent sa plume au service du peuple malmené par le pouvoir notamment dans ses romans tels que Claude Gueux, Le dernier jour d’un condamné ou encore Les Misérables.

Ce dernier, paru en 1862, est construit en cinq parties chacune consacrée à un personnage : Fantine, Cosette, Marius, et Jean Valjean.

Il est cependant un autre personnage important, l’inspecteur Javert, ennemi juré de Jean Valjean qui après que celui-ci se fut échappé du bagne n’a eu de cesse de le poursuivre jusqu’au moment où l’ancien bagnard lui sauvât la vie.

Le passage proposé à l’étude présente le cas de conscience du policier qui partagé entre son devoir et la reconnaissance s’est résolu à le laisser partir.

Très tourmenté il s’immobilise au bord de la Seine et se laisse pénétrer par ses pensées. Comment Victor Hugo met-il en scène le déchirement de son personnage ? Il conviendra de voir qu’à travers une description inhabituelle du fleuve c’est l’âme de son personnage qu’il dévoile. 1 Tout d’abord la description de la Seine est peu commune : l'atmosphère qui se dégage de ce lieu est très inquiétante (angoissante), sinistre, quasi surnaturelle.

En effet le fleuve semble posséder des pouvoirs dangereux voire mortels comme l'indique l'adjectif qualificatif '' tragique''. Les personnifications employées par le romancier l’assimilent à un monstre mi- humain, mi-animal, fantomatique avec '' un souffle farouche '' qui glace le sang et terrifie avec un '' tragique chuchotement’’ 'laissant à imaginer une voix venue de nulle part ou plutôt des Enfers comme le suggèrent les deux groupes nominaux ‘’cet abîme'', ‘’ ce vide sombre’’. Le lecteur peut aisément faire référence au Styx dans la mythologie ou mieux encore à l’ouverture de ténèbres, la catabase, qui représentait la descente du héros grec dans le monde souterrain.

Par ailleurs le fleuve rend aveugle, le sens de la vue est inexistant comme l’indique la négation totale : ‘’ on ne voyait rien ‘’.... »

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