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Les Mamelouks

Publié le 18/05/2020

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Nom donné en Égypte à une milice d'élite formée, à partir du XIIIe s., de jeunes esclaves blancs, principalement turcs et circassiens. Le sultan ayyoubide El-Salih Najam el-Din (1240/49) les utilisa pour sa garde personnelle. Les mamelouks devinrent bientôt redoutables pour leurs maîtres eux-mêmes. En 1250, les mamelouks turcs bahrites (de bahr, « fleuve », parce que leur caserne se trouvait sur les bords du Nil) tuèrent le dernier sultan ayyoubide, El-Mou'azzam Touran Chah, et proclamèrent sultane sa belle-mère, Chagaret ed-Dorr, qui dut épouser le chef des mamelouks, 'Izz el-Din Aybak. Ainsi fut établi le sultanat mamelouk d'Égypte, qui devait durer plus de deux siècles (1250/1517). À la dynastie des mamelouks turcs bahrites (1250/1390) succéda la dynastie des mamelouks tcherkesses burdjites (de burj, « tour », parce qu'ils étaient casernés dans la citadelle du Caire), qui régna de 1390 à 1517. Au pouvoir, les mamelouks continuèrent à former une caste militaire qui se recrutait parmi de jeunes esclaves achetés sur les marchés du Turkestan et de Circassie et soumis à un entraînement spécial. À la succession héréditaire en honneur chez les bahrites, les burdjites substituèrent un système d'élection qui provoqua maintes compétitions violentes et révolutions de palais, mais sans entamer la discipline fondamentale du corps des mamelouks. Ceux-ci, après avoir arrêté l'invasion des Mongols et chassé les Francs de la Syrie, firent de l'Égypte, aux XIVe et XVe s., la puissance la plus redoutable de la Méditerranée orientale. Leur sultanat s'étendait de la Cyrénaïque à l'O. à la Palestine et la Syrie à l'E. Il exerçait sa suzeraineté le long des rives de la mer Rouge et jusqu'aux confins de l'Éthiopie. Il annexa même Chypre (1424/26). À l'intérieur, les mamelouks protégèrent les écoles de théologie, l'architecture, les arts et embellirent Le Caire. En 1517, le sultan ottoman Sélim Ier fit la conquête de l'Égypte et détruisit le sultanat mamelouk. Cependant, les chefs mamelouks conservèrent les gouvernements de provinces, avec le titre de beys, et réduisirent peu à peu le pacha nommé par la Porte à une autorité toute nominale. À la fin du XVIIIe s., ils étaient pratiquement redevenus les maîtres de l'Égypte (révolte d'Ali Bey, 1766). Affaiblis par l'expédition de Bonaparte, ils s'efforcèrent cependant de renverser Méhémet-Ali, reconnu comme vice-roi par la Porte depuis 1806. Celui-ci, informé de leurs projets, fit massacrer par trahison 470 de leurs chefs (1er mai 1811) et brisa définitivement leur puissance. Bonaparte réussit à se rallier un certain nombre de mamelouks qui le suivirent en France et, à partir de 1804, formèrent une compagnie de la garde tout en conservant le costume oriental.

« Les Mamelouks, des cavaliers émérites -~: __. »

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