Les Malavoglia
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
l T GIOVANNI
V ERGA
Les Malav oglia ( 1881) es t le premi er
vo lum e du cycle
Les Vaincus, qui deva it
en co mpr endre quatre autr es.
Ver ga a éc rit
l e seco nd volum e, Maître Don Gesualdo ,
mais n 'a pas achev é le troisièm e,
La Du che sse de Le yra .
Giovan ni Verga (1840- 1922) est né et mort
à Catane, en Sici l
e.
Son île nata le sera
toujour s très prése nte dans sa vie et dan s so n
œ uvre.
Il a utili sé dans cert
ains de ses livres,
Les Mala voglia par exemp le, de s m ots et
de s tournur es de phra se typiqu em ent
s iciliens.
« .•.
bien des gens se disposaient à vendre
l eurs barques en tout autre état que la
Providence .
»
Dess ins de Paulett e Humbert
Les Malavo lia
La déchéance d'un clan familial traditionnel
L
es Malavoglia forment une famille humble et
honnête , dirigée par le patriarche Maître 'Ntoni.
Peu à peu , une série d'événement s dramatiques va
boule vers er et détruire l'unité du clan.
Tout d
'abord,
' Ntoni ,
l'aîné des petits-fil s du patriarche, part au
service militaire et
s'é loigne de la famille, attiré par
le s plai sir s de la ville.
Ensuite, Maître 'Ntoni décide ,
pour gagner un peu d'argent , d
'ac heter à crédit un
grand nombre de lupin s et de les vendre dans une ville
voisine.
Malheureu sement, son
fils Bastiano ,
chargé
d 'amener la précieuse marchandise à bon port,
di sparaît en mer avec la barque de la famille, la
« Pro vidence ».
A partir de ce moment , le sort va
s'ac harner sur les Mala voglia : la guerre et le cho léra
vont emporter successivement deux membre s de la
famille.
Peu à peu , Maître 'Ntoni ne parvient plu s à
faire face aux dépen ses et doit hypothéquer le seul
bien restant à la famille : la vieille maiso
n.
Dès lor s,
rien ne peut arrêter la déchéance des Malavoglia : Lia ,
la plu s jeune des petit s-enfant s, se prostitue en ville,
le jeune 'Ntoni va en prison et Maître 'Ntoni meurt
ruin é et humilié .
Le destin tragique du peuple sicilien
G
iova nni Verga demeure peu connu en
France, où son œuvre a longtemps été
considérée comme obscure et peu attrayante.
Pourtant , Verga a su décrire avec une force et
une fidélité peu communes la beauté
et la
cruauté de son pay s natal.
La famille des
Mal avog lia incarne , à elle seule, le
de stin
so uve nt tragique de tout le peuple sicilien .
Dan s de s pay sages magnifique s et sauvage
s,
Ver ga met en scè ne des per sonnage s fiers ,
noble s, à l'exi sten ce rude et aux passion s so u
d aine
s.
Verga explique lui-même dans une
préface quel était son but en écrivant Les
M alavog lia : il voulait faire l'étude « de la
manière probable dont doivent naître et se
dé velopper dans le s plu s humble s conditions
le s première s aspirations au bien- être, et de
la perturbation que
doit' apporter dans une
famille modeste , qui a vécu
jusque-là relati
vement heureuse, la vague convoiti se de
l'inconnu , la sensa tion qu
'on n 'es t pa s bien et
qu 'on pourrait être mieux.
»
XL' ' SIÜ'LE --- ---
A travers le destin
tragique d'une
famille de paysans,
les Malavoglia, l'auteur met en scène
un petit village sicilien, avec ses
problème s, ses joies et
ses coutumes bien
particulières.
« Il vient là pour sucer le sang des pauvre s gens
comme une sangsue ...
».
»
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