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Les littératures contemporaines francophones

Publié le 09/12/2021

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L'histoire littéraire des îles françaises de la Caraïbe, Guadeloupe et Martinique est marquée par deux grandes voix poétiques, celle de Saint-John Perse (1887-1975), prix Nobel de littérature en 1960, descendant de colons, exilé enfant de son île natale, la Guadeloupe dont les odeurs et les couleurs traversent toute son oeuvre poétique, et son double martiniquais, Aimé Césaire, né en 1913 à Basse-Pointe, poète et dramaturge, homme politique et doyens des écrivains martiniquais. Il sera l'inventeur du terme de négritude dans L’Étudiant noir, l'éphémère revue, (un numéro !), qu'il fonde à Paris en 1934 avec Léopold Sedar Senghor et le guyanais Léon-Gontran Damas. Son admirable Cahier du retour au pays natal paraît en 1939 et pour Sartre, le poète achève la grande tradition surréaliste. La jeune littérature antillaise essaie de s'affranchir de l'emprise tutélaire du patriarche, notamment à travers les essais polémiques de Raphaël Confiant, auteur de Aimé Césaire, une traversée paradoxale du siècle, paru en 1993. Né en 1951 au Lorrain, Martinique, Raphaël Confiant est l'un des plus talentueux des jeunes auteurs, champion de la créolité, polémiste, et auteur de plusieurs romans en créole et en français, qui s'inspirent largement de la vie dans les plantations. Le Nègre et l'Amiral paraît en 1988, suivi de Eau de café et de L'Allée des soupirs. Depuis la parution en 1982 de L'Isolé soleil, premier roman du guadeloupéen Daniel Maximin, véritable saga intérieure retraçant l'histoire de la Guadeloupe, le roman contemporain antillais est particulièrement bouillonnant et original. Patrick Chamoiseau, né en Martinique, obtient le prix Goncourt en 1992 pour Texaco, chronique truculente d'un quartier de Fort-de-France. Le Martiniquais Édouard Glissant, né en 1928, poète et romancier et l'un des meilleurs écrivains de la Caraïbe, réussit la synthèse de ses origines antillaises et de sa connaissance des traditions européennes avec La Lézarde, prix Renaudot 1958, un chef-d'oeuvre qui sera suivi entre autres par Le Quatrième siècle, paru en 1964.

« Les littératures contemporaines francophones L'histoire littéraire des îles françaises de la Caraïbe, Guadeloupe et Martinique est marquée par deux grandes voixpoétiques, celle de Saint-John Perse (1887-1975), prix Nobel de littérature en 1960, descendant de colons, exiléenfant de son île natale, la Guadeloupe dont les odeurs et les couleurs traversent toute son oeuvre poétique, et sondouble martiniquais, Aimé Césaire, né en 1913 à Basse-Pointe, poète et dramaturge, homme politique et doyens desécrivains martiniquais.

Il sera l'inventeur du terme de négritude dans L'Étudiant noir, l'éphémère revue, (un numéro!), qu'il fonde à Paris en 1934 avec Léopold Sedar Senghor et le guyanais Léon-Gontran Damas.

Son admirableCahier du retour au pays natal paraît en 1939 et pour Sartre, le poète achève la grande tradition surréaliste. La jeune littérature antillaise essaie de s'affranchir de l'emprise tutélaire du patriarche, notamment à travers lesessais polémiques de Raphaël Confiant, auteur de Aimé Césaire, une traversée paradoxale du siècle, paru en 1993.Né en 1951 au Lorrain, Martinique, Raphaël Confiant est l'un des plus talentueux des jeunes auteurs, champion de lacréolité, polémiste, et auteur de plusieurs romans en créole et en français, qui s'inspirent largement de la vie dansles plantations.

Le Nègre et l'Amiral paraît en 1988, suivi de Eau de café et de L'Allée des soupirs.Depuis la parution en 1982 de L'Isolé soleil, premier roman du guadeloupéen Daniel Maximin, véritable saga intérieureretraçant l'histoire de la Guadeloupe, le roman contemporain antillais est particulièrement bouillonnant et original.Patrick Chamoiseau, né en Martinique, obtient le prix Goncourt en 1992 pour Texaco, chronique truculente d'unquartier de Fort-de-France.

Le Martiniquais Édouard Glissant, né en 1928, poète et romancier et l'un des meilleursécrivains de la Caraïbe, réussit la synthèse de ses origines antillaises et de sa connaissance des traditionseuropéennes avec La Lézarde, prix Renaudot 1958, un chef-d'oeuvre qui sera suivi entre autres par Le Quatrièmesiècle, paru en 1964. Écrivain martiniquais, dramaturge et poète, Daniel Boukman est, avec Monchoachi, poète d'expression créole, parmiles meilleurs auteurs d'une littérature engagée sur le thème de l'identité.

Ernest Pépin, poète guadeloupéen, aobtenu le prix Casa de las Americas en 1990 pour son recueil Boucans de mots libres et publie son premier roman,L'Homme au bâton, en 1992.

Première femme de la littérature antillaise Maryse Condé, née à Pointe-à-Pitre en 1937,est l'auteur d'une grande fresque romanesque, Segou, parue en 1985 et inspirée des années passées en Afriquecomme enseignante et animatrice d'émissions culturelles.

Son oeuvre déjà importante met en scène, dans desromans historiques comme Moi, Tituta, sorcière noire de Salem, paru en 1986, les sociétés africaines et américaines. La première république noire du monde, Haïti, dont toute l'histoire se ponctue de tragédie a donné de grandsécrivains dont Jean Métellus est l'un des plus importants.

Poète et romancier, chroniqueur d'une nation disloquéeselon ses propres termes il est l'auteur de Jacmel au crépuscule, de L'Année Dessalines, Les Cacos, l'un de sesderniers romans étant marqué par l'amertume de l'exil.

Mais le plus important par son engagement politique etintellectuel est René Depestre.

Né à Jacmel en 1926, fortement influencé à la fois par André Breton et Frantz Fanon,sa vie se partage entre Haïti, un exil en Europe, en France, puis en Tchécoslovaquie et à Cuba.

Au service desmouvements d'indépendance noirs, toute son oeuvre aussi bien les essais que les poèmes ou la fiction, romans etnouvelles est imprégnée de la notion de négritude qu'il " déracialise " pour l'orienter vers une libération socio-économique proche du marxisme.

Sa poésie, telle qu'on la découvre dans Arc en ciel pour occident chrétien, est à lafois lumineuse et nostalgique, tournée vers sa terre d'origine.

Personnalité exceptionnelle, il est aussi le poète le plusimportant d'Haïti, il a reçu le prix Renaudot en 1988, pour son roman Hadriana dans tous mes rêves. De l'île Maurice, de Madagascar et de Djibouti, de jeunes écrivains francophones, à l'exemple de Abdourahman A.Waberi, né en 1965 à Djibouti, auteur de nouvelles, ou le Malgache Raharimanana, né en 1967, disent la mémoire deleur pays ou l'horreur des réalités quotidiennes.

Carl de Souza, né en 1949 à l'île Maurice, a choisi d'écrire enfrançais dès son premier roman paru en 1989, Le Sang de l'Anglais, suivi de La Maison qui marchait vers le rivage.Après Malcolm de Chazal, le mauricien Édouard Maunick est le plus grand poète francophone de l'Océan Indien.

Lalittérature africaine d'expression française, tout en étant d'abord le prolongement de la tradition des griots, a su sedonner une identité bien particulière dans son extrême diversité.

Aux grandes voix de la négritude, le poète LéopoldSedar Senghor, né en 1906 au Sénégal, et aux auteurs inspirés par la tradition de l'oralité, les grands conteursOusmane Socé, Ousmane Semblène ou Cheik Hamidou Kane, succédèrent des écrivains tels Jean Malonga né en1907 au Congo, auteur de romans à thèse, au tournant de la décolonisation.

Birago Diop, né en 1906 au Sénégal,auteur de Les Contes d'Amadou Koumba en 1947, Maximilien Quenum du Dahomey et Hamadou Hampaté Ba en sontles représentants les plus singuliers.

Après les phases de la littérature post-coloniale et celle engagée dans lacritique politique, romans, autobiographies et mémoires dessinent une nouvelle définition du roman africain avec desauteurs comme Ferdinand Oyono, Mongo Beti (né en 1931 au Cameroun), un des plus talentueux et satiriste horspair, Émile Cissé, né en 1930 en Guinée, et l'extraordinaire poète Gerald Félix Tchicaya U Tam'si (1931-1988). Amadou Kourouma, né en 1927 en Côte d'Ivoire et Camara Laye, dont L'Enfant noir, paru en 1956, sera accueilliavec hostilité par les intellectuels africains, figure parmi les écrivains les plus importants de leur génération avec leromancier, conteur et dramaturge de la Côte d'Ivoire, Bernard B.

Dadié, l'écrivain le plus fécond d'Afriquefrancophone.

De nouvelles voix sont apparues dans les années quatre-vingt, qui renouvellent le roman africain dansson extrême diversité ; ainsi le camerounais Francis Bebey, poète et musicien, auteur d'un premier roman paru en1966, Fils d'Agatha Mondio, le sénégalais Marouba Fall, le malien Moussa Konate et le nigérien Amadou Ousmane, néen 1949.. »

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