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Guy DURANDIN: Psychologie des motivations contemporaines

Publié le 09/12/2021

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Les sciences humaines peuvent étudier l'homme à trois niveaux : ceux de sa destinée, de ses activités, de ses déterminants. Ce dernier niveau semble le plus aisé à connaître, et son étude a permis de définir les méthodes qui ont inspiré celles des sciences humaines dont l'objet est l'activité de l'homme. On peut s'intéresser à elles, malgré leur retard, pour des raisons théoriques, comme le font les philosophes, ou pour des raisons pratiques : sur ce plan leur intérêt est multiple. Elles permettent d'évaluer l'intelligence des enfants, d'y adapter la constitution des classes et la pédagogie ; elles étudient les aptitudes humaines et favorisent l'organisation du travail dans tous les domaines ; elles donnent le moyen d'ausculter l'opinion publique et d'agir sur elle en fonction de phénomènes connus ; elles devraient enfin, grâce à la collaboration des psychologues et des médecins, résoudre les problèmes d'adaptation qui se posent dans le monde moderne.

« RÉSUMÉLes sciences humaines peuvent étudier l'homme à trois niveaux : ceux de sa destinée, de ses activités, de sesdéterminants.

Ce dernier niveau semble le plus aisé à connaître, et son étude a permis de définir les méthodes quiont inspiré celles des sciences humaines dont l'objet est l'activité de l'homme.

On peut s'intéresser à elles, malgréleur retard, pour des raisons théoriques, comme le font les philosophes, ou pour des raisons pratiques : sur ce planleur intérêt est multiple.

Elles permettent d'évaluer l'intelligence des enfants, d'y adapter la constitution des classeset la pédagogie ; elles étudient les aptitudes humaines et favorisent l'organisation du travail dans tous les domaines; elles donnent le moyen d'ausculter l'opinion publique et d'agir sur elle en fonction de phénomènes connus ; ellesdevraient enfin, grâce à la collaboration des psychologues et des médecins, résoudre les problèmes d'adaptation quise posent dans le monde moderne. ANALYSEL'auteur du texte définit d'abord l'objet des sciences humaines : elles peuvent étudier l'homme à trois niveaux, ceuxde sa destinée, de ses activités, de ses déterminants Mais leur développement n'a pas été identique à tous lesniveaux : c'est le dernier qui semble le plus aisé à connaître, et son étude a permis de définir les méthodes qui ontinspiré celles des sciences humaines dont l'objet est l'activité de l'homme.

Puis nous trouvons dans le texte unaperçu des intérêts divers de ces sciences : on peut s'intéresser à elles, malgré leur retard, pour des raisonsthéoriques, comme le font les philosophes, ou pour des raisons pratiques.

C'est à ce dernier aspect que l'auteurs'intéresse principalement, et il le développe en choisissant quatre exemples : les sciences humaines permettentd'évaluer l'intelligence des enfants, d'y adapter la constitution des classes et la pédagogie ; elles étudient lesaptitudes humaines et favorisent l'organisation du travail dans tous les domaines ; elles donnent le moyend'ausculter l'opinion publique et d'agir sur elle en fonction de phénomènes connus ; elles devraient enfin, grâce à lacollaboration des psychologues et des médecins, résoudre les problèmes d'adaptation qui se posent dans le mondemoderne. COMMENTAIRECe passage vous amène à prendre parti sur ce problème d'actualité : que pensez-vous de l'application des scienceshumaines dont ce texte fait l'éloge ? I.

- LA FORTUNE DES SCIENCES HUMAINESHistoriquement l'utilisation des sciences humaines a paru à tous constituer un progrès essentiel.

Les États-Unis lesont très vite développées, et la rationalisation du mode de vie comme du travail leur a permis un essor considérable.Plus lente à les adopter, l'Europe aujourd'hui s'est ouverte à ces recherches nouvelles et à leurs applications.

Maisau moment même où nous les assimilons, les pays promoteurs semblent devenus prudents, et certains courants depensée s'insurgent contre leur emploi systématique. II.

- LES AVANTAGES QUI DÉCOULENT DE LEUR UTILISATIONDe grandes améliorations pourtant semblent avoir découlé des méthodes psychologiques et sociologiques.

Il est vraique, dans les écoles, une orientation judicieuse permet d'éviter des retards irréversibles, de constituer des groupeshomogènes, d'adapter exactement les programmes au quotient intellectuel des enfants.De même dans les usines, les ouvriers placés à des postes appropriés atteignent des rendements supérieurs au prixd'une fatigue moindre, et toute la marche de l'entreprise en est facilitée.

Une meilleure connaissance de l'opinioncontribue à orienter la politique ou l'industrie en fonction des souhaits du plus grand nombre, et la statistique a surce point une importance considérable.

Il est certain aussi que le psychologue et le sociologue ont des armes quimanquent au médecin pour déceler les troubles provoqués par le conditionnement. III.

- LES RÉSERVES QU'IL CONVIENT D'APPORTERPourtant, des abus intolérables ont été commis qui font des sciences humaines un outil ambigu.

La difficultéd'interprétation des enquêtes ou des tests n'est un secret pour personne, et leurs résultats sont parfois sujets àcaution.

Mais on peut penser que des progrès interviennent sans cesse dans ce domaine.

Le caractère discutabledes améliorations obtenues confirme encore les réserves que l'on peut apporter à l'utilisation de ces sciences : auxÉtats-Unis on a abandonné les recherches de quotient intellectuel chez les enfants, pour éviter qu'ils ne seconforment à ce que le chiffre a fait d'eux ; car le danger d'une pédagogie trop rationalisée, c'est de supprimer lecontact spontané, le brin de fantaisie, qui doivent enrichir les rapports entre maîtres et élèves.

Dans le monde dutravail, la spécialisation à outrance, la hantise du rendement ont parfois transformé les usines en bagnes*mathématisés.

Quant à l'opinion publique, elle est désormais — et c'est peut-être le point le plus important —malléable à l'extrême : que l'on use de publicité ou de propagande, les sciences humaines sont à la base de toutlavage de cerveau collectif. CONCLUSIONIl faut donc, pensons-nous, tempérer l'optimisme du tableau et se méfier en partie de ces innovations faceauxquelles l'homme est encore un apprenti-sorcier.. »

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