Les Lettres soviétiques
Publié le 09/12/2021
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La littérature dite soviétique a moins d'un siècle d'existence. Or, en ce laps de temps relativement court, elle a subi tant de changements, aussi bien dans ses tendances que dans son aspect général, qu'il serait vain de vouloir la présenter comme un ensemble cohérent. On ne pourrait le réussir qu'en brossant un tableau plus conforme à quelques schémas préconçus qu'à la réalité. Bien entendu, cela a été, dès les premiers jours de la Révolution, une littérature " engagée ". Toutefois, nul n'allait à l'époque jusqu'à confondre cet engagement avec une docilité intellectuelle totale envers les nouveaux dirigeants, docilité admise peu d'années plus tard. Certes, le fait même de la révolution ne se discutait pas. Les premiers écrivains soviétiques reconnaissaient son caractère de fatalité historique et le justifiaient sans hésitation. Quelques-uns d'entre eux, bien qu'issus des couches bourgeoises, étaient même pleins d'enthousiasme. Mais ils se considéraient libres dans l'interprétation de ce fait et croyaient de leur droit de présenter des suggestions, sinon des objections. Des observateurs parmi les plus perspicaces affirment avec insistance que la nouvelle jeunesse soviétique se sent plus proche de la génération qui a fait la révolution, ou du moins en a été témoin, que de celle qui n'a plus connu que le silence et la terreur. Les affinités dont ils parlent doivent pourtant avoir des strictes limites et se borner à un vague besoin d'affranchissement. La jeunesse de 1917 et des années 20 allait de l'avant et admettait la nécessité des sacrifices en vue d'un avenir peut-être lointain, mais radieux. Les lendemains ne " chantent-ils " plus maintenant ? Si, mais la mélodie en est tout autre. C'est plutôt un chant de retour, non pas vers des formes sociales abolies et oubliées, mais vers une sorte de répit après des années de tension inouïe, et notamment vers la sécurité personnelle, le bien-être, voire la joie de vivre, dont l'image et la notion ont été trop longtemps faussées.
La littérature dite soviétique a moins d'un siècle d'existence. Or, en ce laps de temps relativement court, elle a subi tant de changements, aussi bien dans ses tendances que dans son aspect général, qu'il serait vain de vouloir la présenter comme un ensemble cohérent. On ne pourrait le réussir qu'en brossant un tableau plus conforme à quelques schémas préconçus qu'à la réalité. Bien entendu, cela a été, dès les premiers jours de la Révolution, une littérature " engagée ". Toutefois, nul n'allait à l'époque jusqu'à confondre cet engagement avec une docilité intellectuelle totale envers les nouveaux dirigeants, docilité admise peu d'années plus tard. Certes, le fait même de la révolution ne se discutait pas. Les premiers écrivains soviétiques reconnaissaient son caractère de fatalité historique et le justifiaient sans hésitation. Quelques-uns d'entre eux, bien qu'issus des couches bourgeoises, étaient même pleins d'enthousiasme. Mais ils se considéraient libres dans l'interprétation de ce fait et croyaient de leur droit de présenter des suggestions, sinon des objections. Des observateurs parmi les plus perspicaces affirment avec insistance que la nouvelle jeunesse soviétique se sent plus proche de la génération qui a fait la révolution, ou du moins en a été témoin, que de celle qui n'a plus connu que le silence et la terreur. Les affinités dont ils parlent doivent pourtant avoir des strictes limites et se borner à un vague besoin d'affranchissement. La jeunesse de 1917 et des années 20 allait de l'avant et admettait la nécessité des sacrifices en vue d'un avenir peut-être lointain, mais radieux. Les lendemains ne " chantent-ils " plus maintenant ? Si, mais la mélodie en est tout autre. C'est plutôt un chant de retour, non pas vers des formes sociales abolies et oubliées, mais vers une sorte de répit après des années de tension inouïe, et notamment vers la sécurité personnelle, le bien-être, voire la joie de vivre, dont l'image et la notion ont été trop longtemps faussées.
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