Les leçons de Candide

« Candide ou l'optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru en 1759 pendant le mouvement des lumières.

Les lumière est un mouvement culturel philosophique littéraire et intellectuel du 18e siècle.

Ce mouvement s'engage contre les oppression religieuse et politique comme les messages que Voltaire fait passer à travers son œuvre.

Candide est un récit de voyage qui transformera héros en philosophe.

Candide adopte la théorie de l'optimisme « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes » de son ami Pangloss qui est un personnage inspiré du philosophe Leinbiz.

On peut relever plusieurs grands chapitres dans l'œuvre comme celui de la guerre en Bulgarie qui représente les horreurs dans le monde c'est une guerre qualifiée de boucherie héroïque qui est un oxymore.

Voltaire nous montre une vision ironique de la guerre avec l'aspect esthétique et une description précise de la scène, il critique ici les souverains et les philosophes avec la théorie de l'optimisme en se manquant avec ironie.

Pour donner suite à ces horreurs en Europe il décide avec Pangloss d'embarquer aux états unis mais il fait naufrage à Lisbonne ou suite à un tremblement de terre l'inquisition organise un autodafé c'est une cérémonie ou l'on exécute les hérétiques condamnés par le tribunal de l'inquisition et condamne Candide et Panglos c'est l'occasion ici pour Voltaire de dénoncer l'inquisition.

Le passage de l’esclave du Suriname est aussi très important car à la sortie de l’Eldorado, Candide et Cacambo rencontrent un esclave noir dans un état pitoyable, amputé de la main droite et de la jambe gauche et c’est à ce moment-là ou l’esclave dit une phrase culte : "c’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe".

Ce fut un choc brutal et un retour à la réalité du mal.

C’est ici la première fois ou l’ont voit candide remettre en cause la théorie de Pangloss : « tous va pour le mieux dans le meilleurs des mondes ».

Il y a ici Dénonciation de l'esclavage qui est un système brutal et cruel parce qu'il exploite la souffrance pour le plaisir de quelques privilégiés.

Le texte de Voltaire étant lu par des Européens, cela a pour but d'éveiller la conscience du lecteur sur les conséquences de ses propres actes.

Le mouvement des lumières prend ici tous sont sens.

Le chapitre précédent est l’inverse totale ou l’ont retrouve une société imaginaire parfaite au contraire de celles en Europe.

C’est un pays ou il n’y a pas de hiérarchie, Voltaire dénonce ici l’absolutisme royale à travers un endroit utopique.

Il y a le thème du merveilleux ou tout est grand dans ce nouveau monde, rien n’est semblable au monde connu de Candide.

Pour finir l’œuvre Voltaire envoie Candide en Turquie ou il rencontre un vieillard musulman heureux qui vit en autarcie et énonce une vérité importante : « Le travail éloigne de nous trois grands maux : l'ennui, le vice, et le besoin ».

Le travail est présenté comme une concentration de toutes les vertus .

Candide apparaît mûri.

Il a tiré profit de ses expériences, de son voyage initiatique et de ses observations mais Contrairement à Candide, Pangloss lui n'a pas évolué .

Candide ici trouve une paix dans un choix de vie supportable bien loin des rêves de l'Eldorado.

Ce choix est un aboutissement de tout un parcours et bien que ce ne soit pas parfait, il ne dépend plus des caprices du sort. Le héros se libère des illusions du monde de l'enfance pour devenir enfin adulte et autonome ce qui est le projet même des lumières. Voltaire lui-même applique la théorie du vieillard à Ferney ou il y construit un château et cultive son jardin.. »