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Les journées d'octobreLes tribulations d'un roi trop bon.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les journées d'octobre Les tribulations d'un ro i trop bon 1789 Les journées d'octobre 1789 ont mar­ qué un tournant décisif dans la progres­ sion de la Révolution .

Le roi, contraint par les émeutiers d'abandonner Versail­ les pour Paris , allait se trouver désor­ mais à la merci des factions.

Depuis plu­ sieurs semaines, les clubs réclamaient du reste le retour de la famille royale et du gouvernement dans la capitale .

Le prétexte de la marche des Parisiens sur le château fut le banquet offert, le 1er octobre, par les gardes du corps aux officiers du régiment de Flandre , récem ­ ment appelé par le roi à Versailles.

On affrrma le l endemain que les convives avaient foulé aux pieds la cocarde trico­ lore .

Ce détail - il a été controversé - indigna les Parisiens , déjà exaspérés par le chômage et la disette .

Les agents du duc d 'Orléans attisaient du reste l'effer ­ vescence et les journalistes dénonçaient le danger du «complot aristocratique ».

La crainte de la famine excitait les fem ­ mes, qui criaient dans les rues: «Allons chercher le boulanger , la boulangère et l e petit mitron! » Le 5 octobre , elle s par­ tirent au nombre d'environ 6000 menées par un huissier , Maillard.

Dans la cohue s'étaient glissés de nombreux hommes armés .

Loin derrière, suivait La Fayette avec un détachement de la garde natio­ nale.

Les femmes se rendirent d'abord à l'Assemblée, où elles réclamèrent du pain , puis gagnèrent le château , où le roi reç ut une délégation .

Pour calmer les esprits, il accepta de sanctionner les dé- crets pris par les s:léputés le 4 août .

La nuit était tombée lorsque arriva La Fayette .

Tandis que les manifestants c ampaient sur la place d'Armes , il ins­ talla ses hommes aux portes extérieure s du châtea u, puis alla se coucher.

A l 'aube , les émeutiers forcèrent le s grilles .

Hurlant des injures contre la reine , ils massacrèrent quelques gardes du corps , dont les têtes furent placées au bout de piques , et envahirent les appartements royaux.

Marie-Antoinette n'eut que le temps de se réfugier chez le roi par un passage secret.

La Fayette , enfin réveil­ lé, accourut pour rétablir un semblant d 'ordr e.

Les souverains durent se mon­ trer au balcon devant la foule menaçan ­ te .

Un cri s'éle va: «A Paris! » Pour éviter le pire , le roi céda .

L 'étrange cor tè g e se mit en marche : femmes éche­ v elé es , hommes arborant en guise de troph ée s les têtes sanglantes , soldats encadrant le carrosse royal, aux cô tés duquel ca racolait La Fayette .

Vers 7 h eur es, on arriva à l 'Hôtel de Ville , où Ba i lly prononça un pompeux discours .

Enfin , à la nuit , le roi et les siens purent gag ner les Tuilerie s démeublée s: ils étaient prisonniers du peuple parisien . 2 / 2. »

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