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Les grands LA BRUYERE - les Caractères

Publié le 22/11/2023

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« Les grands LA BRUYERE Jean de La Bruyère a publié les Caractères en 1668.

Ce sont des textes brefs avec des portraits physiques et moraux sur la cour.

Dans ce livre, l’auteur dénonce la Comédie Sociale : sur le théâtre du monde, chacun essaie de paraître pour ce qu’il n’est pas.

Les hommes vivent dans l’hypocrisie permanenne et s’éloignent de l’idéal de l’honnête homme.

La Bruyère invite le lecteur à être le spectateur amusé d’ une Comédie Sociale. Dans ce texte, il évoque « les Grands », c’est-à-dire des hommes issus des familles les plus puissantes.

Il dresse un tableau de leurs vices et dénonce leur inutilité sociale ainsi que leurs privilèges acquis à la naissance. On peut se demander en quoi ce portrait des grands est aussi un portrait de La Bruyère. Ce texte peut se décomposer en 2 mouvements.

Tout d’abord la 1 ère partie expose .

Puis le 2nd mouvement présente une critique des courtisans. La 1ère phrase « Nous avons pour les Grands et pour les gens en place » inclut le lecteur avec l’utilisation de la 1ère personne du pluriel « nous ».

Cette phrase mêle et confronte 2 thèmes opposés : l’échec et la réussite comme on peut le voir avec le champ lexical du succès « splendeur, élévation, bonheur » en oppposition avec celui de l’échec avec l’utilisation de noms et adjectifs négatifs « misère, poids insupportable, impuissant » A la 2ème ligne, « une jalousie stérile ou une haine impuissante », on observe une personnification de la jalousie et de la haine.

Le moraliste décrit donc ces 2 personnages comme stériles et impuissantes.

On peut observer aussi une opposition sur les pronoms et déterminants « nous, leur , notre, les ». Aux lignes 5 et 6 « que faire contre une maladie de l’âme si invétérée et si contagieuse ? » : Cette question réthorique et la neutralité de l’infinitif, montrent que le moraliste cherche l’avis du lecteur et veut l’impliquer. La Bruyère insiste avec l’utilisation de l’adverbe d’intensité et la force de cette métaphore. Nous avons une réponse immédiate avec l’utilisation de l’impératif « contentonsnous …sachons… » Cet extrait met en place un discours plus qu’un portrait.

La réthorique permet de valoriser l’intention du moraliste.

Le « nous » revèle bien vite un « je » où l’auteur prend partie avec certitude comme on peut le voir dans le texte « et je consens à l’éprouver …la receyye est infaillible » En.... »

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