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Les grandes étapes de l'évolution du web

Publié le 27/05/2025

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« Exposé Les grandes étapes de l'évolution du web : Nos sources : 01net, Wikipédia, web-eau.net Idée pour intro : Problématiques : - Internet ou le web va-t-il toujours évoluer ? - Quelles sont les limites de l'Internet ? Qu’est ce que le web: Ensemble des données reliées par des liens hypertextes, sur Internet. Mais qu’est ce qu’un lien hypertexte ? Les liens hypertextes sont ces éléments des pages web qui les lient entre elles et permettent de naviguer de l'une à l'autre lorsque l'on clique dessus Quel est le futur du Web ? Les technologies qui façonneront le futur d'Internet et du Web existent déjà : il y a blockchain, les architectures distribuées, l’intelligence artificielle, le cloud et edge computing, le Peer-to-Peer, l’open-source, la réalité virtuelle, l’Internet of Things. Ne pas confondre « Internet » et le « Web » « Internet » est un réseau, une infrastructure qui transmet les informations entre des machines situées dans différents endroits du monde.

Quant au Web, il fonctionne par des hyperliens pour organiser les données et les relier entre elles, peu importe où elles se trouvent sur Internet.

La naissance d’Internet est antérieure à celle du Web. Le World Wide Web, cette invention géniale de Tim Berners-Lee, a transfiguré Internet.

A tel point qu’il en est devenu pour certains un synonyme.

Et pourtant, le Web n’est qu’une des nombreuses applications qui fonctionne sur ce bon vieux protocole TCP/IP.

Mais c’est incontestablement celle qui, avec l’e-mail, a été la plus massivement adoptée par le grand public tant elle est simple d’utilisation.

Impossible de faire ici le tour des technos, sites et services qui ont marqué sa (déjà) longue histoire.

Mais en voici tout de même les principaux moments forts. ---> Les grades étapes : -La première étape : un web read-only Ce que l’on a pu appeler le web 1.0 était caractérisé par un web très consultatif, c’est à dire à sens unique, un peu comme la télévision avec d’un côté le contenu et de l’autre côté ceux qui le lisaient, de façon finalement assez passive car le lecteur ne pouvait pas réagir en temps réel et améliorer ou participer au contenu qu’il abordait.

On l'appelle aussi le "web statique" car les utilisateurs ne font que consulter les sites. La naissance des moteurs de recherche À ses débuts, le Web était tout petit.

Tout le monde savait trouver les sites avec Netscape comme navigateur, ou Internet Explorer plus tard.

Au fur et à mesure de sa croissance, les annuaires du Web ont commencé à se développer.

D'abord simples listes tenues à la main, ils sont devenus de plus en plus complets et il suffisait d'y inscrire son site pour être inclus.

Un des premiers annuaires, encore accessible, date de fin 1992.

L'un des plus connus, qui existe encore, est Yahoo !, apparu en 1994. Les moteurs de recherche ont commencé leur développement dès 1993, avec JumpStation, lequel avait l'inconvénient de lister les sites dans l'ordre où il les avait trouvés.

Il s'agit du premier à combiner aussi bien un robot pour découvrir de nouveaux sites et de nouvelles pages avec un système d'indexation pour faciliter la recherche.

Des grands noms ont vu le jour par la suite, comme Lycos en 1994, ou Altavista en 1995. Google arrive plus tard, mais il écrase toute la concurrence par la pertinence de ses réponses, sa simplicité mais aussi son immense indexation.

Là où Yahoo ! apparaît comme un annuaire avec des catégories bien distinctes pour chercher des sites, Google se distingue par son exhaustivité.

Sur Google, on cherche une réponse, une page, et non un site.

Dès lors, le Web a changé.

La navigation se faisait auparavant en allant sur quelques sites de référence pour voir leur nouveau contenu. Désormais, on découvre le Web en cherchant des sujets précis, et en entrant par des pages précises, et non par la fameuse homepage (« page d'accueil »). -La deuxième étape : un read-write web 2.0 La deuxième étape a été un tournant fondamental dans le web, qui est progressivement devenu un web à double sens : l’utilisateur est devenu la source du contenu, et, mieux, il est devenu la source de l’évolution du contenu original.

Ainsi, on a vu apparaitre les commentaires sur les articles, il est fondamental de tenir compte des arguments, des avis, bref, de l’impression du lecteur, qui devient de fait co-producteur du contenu. Par exemple on a vu apparaître des sites comme YouTube, qui permettaient d’une part à l’utilisateur d’envoyer ses vidéos (de fournir le contenu), mais d’autre part de commenter, de noter et de lier des vidéos.

Enfin, et c’est certainement le plus bel exemple : les sites tels que Wikipédia sont de bout en bout des créations de l’utilisateur, créations qu’il contrôle en amont comme en aval.

On l'apelle également le "web participatif" car les utilisateurs peuvent publier ainsi que de partager. -La troisième étape : plusieurs solutions possibles La troisième étape fait encore aujourd’hui débat.

Plusieurs se demandent si elle sera ce que l’on appelle le Web 3.0, c’est à dire en gros la vie de l’utilisateur sur le net (toutes les applications et le stockage en ligne), ou bien encore le web sémantique, qui, pour expliquer rapidement, consiste à « taguer tout ce qui est tagable ».

Pour prendre un exemple : une photo pourrait être taguée avec des données sur la façon dont la photo a été prise (avec quel appareil, quels réglages), où elle a été prise, et ce qu’il y a sur cette photo.

Tout ce qui est tagué devra l’être, afin qu’on puisse baser de nouvelles application sur ces informations.

Les différents débouchés sont par exemple la réalité augmentée, qui est parmi les grands enjeux du web de demain. Si on prend un peu de distance par rapport à ces deux solutions possibles pour la troisième grande étape du web (on parle aussi d’itération), on peut se poser quelques questions.

En effet, le principe du web 3.0 vise à mettre le web comme le lieu de la vie de l’internaute, et non comme un tuyau de partage et d’échange de données (principe du web 2.0).

Ainsi, le web irait plus loin qu’un simple vecteur, car il deviendrait le centre de création et non plus d’échanges.

Je n’ose pas dire que le web deviendrait un centre de vie, mais c’est vraiment ce que j’ai en tête, car le fait que demain le web puisse être partout et tout le temps (dans la mesure où toutes les applications seraient connectées pour aller chercher des informations sur le web) fait qu’il sera demain un vrai auxiliaire de vie.

Ne criez pas au loup : le web ne va manger personne, mais disons qu’il sera demain ce que le téléphone portable et l’ordinateur sont pour nous aujourd’hui. D’une façon tout à fait différente, le principe du web sémantique vise à donner une dimension supplémentaire au web, c’est à dire une dimension de classement des informations par rapport à ce qu’un humain peut en tirer (on parle de permettre aux machines de comprendre les informations, ce grâce aux différents tags rajoutés sur les contenus). -----> Les grandes dates : 29 Octobre 1969 : ARPANET est à l'origine de l'Internet, des scientifiques de l' UCLA (université de Californie à los Angelès) dirigés par Léonard Kleinrock, tentent d'échanger des données entre 2 ordinateurs. 1983 : naissance de la communication en réseau. 12 Mars 1989 : première version du Web « Vague, mais prometteur ».

Voilà comment Mike Sendall, à l’époque chef de Tim Berners Lee au CERN, avait commenté le document que l’informaticien britannique a posé sur son bureau.

Un draft de quelques pages, sobrement appelé « gestion de l’information : une proposition » dans lequel TBL imagine une réorganisation des bases de données du prestigieux centre de recherche nucléaire.

Il propose un système d’information distribué et d’utiliser des technologies de consultation non linéaires, notamment l’hypertexte, pour lier les innombrables documents scientifiques du réseau du CERN entre eux.

Sans même s’en rendre compte, il vient de poser les bases d’une des plus grandes révolutions technologiques du siècle. 20 décembre 1990 : le premier site Le tout premier site et le tout premier serveur Web voient le jour sur l’ordinateur NeXT que Sendall a offert à TBL.

Le site, qui n’est consultable que sur le réseau interne du CERN, est affiché sur un outil baptisé « navigateur » que TBL nomme WorldWideWeb.

Son adresse : info.cern.ch.

Tim Berners-Lee, qui travaille désormais avec le belge Robert Caillau, a durant l’année défini les bases de la technologie : ses deux protocoles de base, le HTTP (pour localiser et lier les documents) et le HTML (pour créer les pages).

La révolution commence maintenant. 6 Aout 1991 : le Web s’ouvre à tous Tim Berners-Lee annonce le projet sur le groupe alt.hypertext de Usenet –les forums primordiaux d’Internet, où les pionniers échangent déjà depuis 1979 ! Son message commence ainsi : « Le projet World Wide Web fusionne les techniques d’extraction d’information et d’hypertexte pour créer un.... »

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