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Les femmes

Publié le 22/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les femmes Ce document contient 13234 mots soit 29 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.

« L'oppression des femmes et la lutte pour leur émancipation Avertissement Nous utiliserons comme synonymes, les termes domination et oppression, subordination, quelles que soient les nuances introduites par certaines féministes entre ces notions. Nous parlerons aussi bien de la "libération" des femmes que de leur "émancipation".

Littéralement, s'émanciper, c'est prendre en mains sa vie.

C'est un très beau terme, même s'il peut sembler un peu désuet à certain-e-s.

On parlait effectivement au XIXe siècle de l'émancipation du prolétariat, des femmes.

L'émancipation, ni pour le prolétariat (des deux sexes), ni pour les femmes, ne s'est jamais réduite à un combat économiste comme l'ont fait croire les partisans du stalinisme.

C'est la raison pour laquelle les féministes des années soixante-dix ont préféré utiliser le mot "libération".

Ce terme avait pour but, en effet, d'insister sur les multiples dimensions de la lutte des femmes.

Nous le reprenons à notre compte, bien entendu. Dans cette brochure, nous faisons référence au "mouvement ouvrier".

Il ne s'agit pas pour nous de réduire les forces progressistes à la classe ouvrière industrielle.

Les salariés et les chômeurs des deux sexes, de tous les secteurs, sont bien évidemment concerné-e-s par un projet de changement de société.

Nous reprenons ici le terme de mouvement ouvrier, faute de mieux, pour désigner les forces organisées du "prolétariat" au sens large, partis, syndicats, associations. A plusieurs reprises, nous citons des exemples choisis dans la littérature anthropologique.

Nous utilisons le présent pour décrire ces sociétés.

C'est une pure convention des chercheur-e-s de cette discipline.

Mais ce présent ne prétend pas rendre compte de la situation exacte de ces sociétés en l'an 2001. Nous indiquons, dans le texte, nos références bibliographiques en citant le nom de l'auteur-e et la date de publication entre parenthèses.

Les références complètes sont précisées dans la bibliographie, à la fin de chaque chapitre. Nous invitons enfin nos lectrices et lecteurs à lire également la résolution sur l'orientation féministe de la LCR votée lors de son dernier congrès (juin 2000).

On y trouve l' analyse des rapports sociaux de sexe dans la France d'aujourd'hui et les axes d'intervention qui en découlent pour ses militant-e-s. Introduction Grâce à leurs luttes collectives, les féministes ont contribué à ouvrir de nouveaux espaces de liberté pour l'ensemble des femmes tandis que d'autres forces (liées à la montée des intégrismes, à l'offensive néolibérale dans le monde, au développement de nouvelles guerres dans de nombreuses régions) mettent en cause ces fragiles acquis. La plus grande conquête du féminisme des années soixante-dix, dans les sociétés occidentales, fut celle de la liberté (dans certaines limites malgré tout) de la contraception et de l'avortement.

C'est un bouleversement sans précédent dont ne bénéficient pas encore toutes les femmes, loin de là, mais qui a marqué un tournant radical: les femmes peuvent contrôler (du moins théoriquement) leurs maternités. De plus, ce qui semblait relever de "la vie privée"..

des hommes, le droit de frapper son épouse, de violer toute femme non accompagnée d'un homme, voire d'abuser sexuellement de ses enfants, en particulier des petites filles, n'est plus toléré aussi facilement.

Le mur du silence a été brisé.

Dans les sociétés occidentales, des lois punissent ces crimes qui touchent plus particulièrement les femmes et les enfants, les hommes homosexuels, ou des hommes en prison. La presse se fait également l'écho des inégalités de salaire ou des autres discriminations que subissent les femmes dans leur activité professionnelle ou de "leurs" difficultés à "concilier" vie professionnelle et vie familiale.

Que les institutions politiques soient encore si peu féminisées, choque également l'opinion publique en Europe. Mais dans les faits, qu'en est-il exactement? Dans le monde, ce sont toujours les femmes qui constituent les plus gros bataillons des analphabètes: en l'an 2000, elles représentent 60 % des enfants non-scolarisés et la majorité des adultes analphabètes (Le Monde du 29 avril 2000); les plus gros bataillons également des personnes les moins bien soignées: une femme meurt chaque minute de causes liées à la grossesse ou à l'avortement.

Dans l'Afrique sub-saharienne, les femmes sont trois fois plus touchées par les maladies sexuellement transmissibles que les hommes (chiffres cités dans L'Humanité du 21 septembre 2000).. »

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