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Les états générauxLa naissance d'un ordre nouveau.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les états généraux La naissance d'un ordre nouveau 1789 Le 5 mai 1789, vers 8 heures, les repré­ sentants des trois ordres pénétrèrent dans la salle des Menus-Plaisirs à Ver­ sailles, préparée à leur intention.

Ils sont plus de 1200 à attendre, entassés dans la vaste enceinte, au pied de l'estrade tendue de velours violet fleurdelisé, où a été dressé le trône.

Enfin, Louis XVI arrive et prend place, au milieu des acclamations.

Il a le clergé à sa droite, la noblesse à sa gauche.

En face de lui, tenant tout le fond de la salle, se presse la grande masse des élus du tiers état dont les vêtements noirs contrastent avec les soutanes rouges ou violettes des prélats, les habits brodés d'or de la noblesse.

Neuf mois plus tôt, Louis XVI, accablé par la détresse du Trésor, a décidé de convoquer les états généraux pour cher­ cher en commun une solution aux pro­ blèmes financiers.

En réponse au vœu du pays, il a octroyé au tiers une repré­ sentation double de celle de chacun des autres ordres, mais deux importantes questions ont été posées: les trois ordres délibéreront-ils en commun? votera-t-on par ordre ou par tête? Le roi a négligé de prendre une décision.

Les élections ont eu lieu à la fin de l'hiver.

Parmi les députés qui prendront le plus d'influen­ ce, on compte, pour le clergé, Grégoire Champion de Cicé, Maury, Talleyrand; pour la noblesse, La Fayette, le duc d'Aiguillon, Clermont-Tonnerre, La Rochefoucauld-Liancourt; pour le tiers, Bailly, Barnave, Mounier, et surtout un aristocrate déchu, le comte de Mira­ beau.

Arrivés à Versailles, les députés ont été reçus le 2 mai par le roi.

Deux jours plus tard, ils ont participé à une procession solennelle, mais le tiers s'est déjà senti assez mal à l'aise à côté des privilégiés sous l'uniforme sombre qui lui était imposé.

Enfin, la première séance est ouverte.

Le roi prononce une courte harangue, puis Necker, le ministre des Finances, expose trois heures durant les difficultés fman­ cières, accumulant les chiffres et les sta­ tistiques.

L'assistance est déçue: les vrais problèmes n'ont pas été abordés.

La journée terminée, la vérification des pouvoirs commence.

Le tiers demande en vain que ce travail se fasse en com­ mun.

Pendant plus d'un mois, la situa­ tion stagne.

Enfin, le 10 juin, les mem­ bres du tiers, impatientés, décident de procéder seuls aux vérifications.

Quel­ ques représentants du bas clergé accep­ tent enfin d'aller les rejoindre et, le 17 juin, le grand pas est franchi: le tiers se proclame Assemblée nationale et, à ce titre, prend d'autorité des décrets.

Cette fois, il y a rupture entre le passé et le présent, les députés du tiers ont rejeté le vieux droit français basé sur la hiérar­ chie et la distinction des trois ordres.

L'Assemblée constituante va pouvoir commencer ses travaux. 2 / 2. »

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