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LES ÉCHANGES

Publié le 01/07/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : LES ÉCHANGES. Ce document contient 2223 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« L'argent « fait des petits » (il peut même « travailler ») tandis que le réinvestissement des profits vient grossir le capital qui, ainsi, semble s'accroître de lui-même. Avec le salaire aux pièces ou au temps passé, le travailleur peut même avoir l'illusion que l'intégralité du travail fourni est rétribuée, puisqu'il touche une somme « proportionnelle » à la tâche ou au temps passé. Le discours des économistes qui gèrent le système, des technocrates et des comptables, vient renforcer cette illusion et la systématiser. Pourtant, un examen un peu attentif et idéologiquement honnête de la sphère des échanges et de celle de la production doit conduire à une constatation, que l'on peut résumer schématiquement ainsi : si, dans la sphère des échanges, et au terme d'un processus de production déterminé, apparaît du « profit » (c'est-à-dire une somme d'argent excédentaire par rapport à la somme initialement investie), c'est bien que de nouvelles valeurs ont été produites, et qu'elles n'ont pas reçu, dans l'acte d'achat de la force de travail, une contrepartie en argent. Comme le note Marx, si le détenteur des capitaux et des moyens de production payait à sa valeur la totalité du travail fourni, il ne pourrait réaliser de profit : celui-ci, travesti en « bénéfice », n'est pas autre chose que la forme prise par la plus-value, c'est-à-dire la différence entre la valeur de la force de travail achetée pour un temps déterminé et la valeur des produits effectivement ...»

« entre les hommes (cf.

sujet précédent) ou le thème de la pitié, défini chez Rousseau comme répugnance à voir souffrir autrui, ou encore le « Projet de paix perpétuelle » de Kant, où se trouve explicitée et développée l'idée de communauté humaine universelle.

Une référence aux analyses de Marx.

d'autre part, constituerait un point de vue complémentaire utile pour la réflexion : il ne s'agit pas de valoriser l'altruisme contre l'égoïsme, ou l'égoïsme contre l'altruisme, mais de comprendre dans quelles conditions peut se produire l'antinomie des intérêts du groupe et de ceux de l'individu : cette approche généti­ que et historique, conjuguée à la conscience philosophique de la condition humaine, facilite la compréhension de la vie sociale et la définition d'une attitude active et critique.

L'actualité d'une telle réflexion, qui invite chacun d'entre nous à se définir comme « citoyen de l'univers », peut être illustrée par des événements récents : contre le racisme et la xénophobie, qui tendent à enfermer chaque individu dans les étroites limites d'un égoïsme borné, le mouvement « S.O.S.

racisme-"Touche pas à mon pote" » marque le sursaut de l'irréductible générosité huma�vK ; cette généro­ sité n'a rien d'une qualité contingente, puisqu'elle n'est pas autre chose qu'un des fondements, devenu conscient de lui-même, de la condition humaine : la nécessaire solidarité de tous les hommes dans la conquête de la justice et la mise en place des conditions du bon­ heur.

En personnalisant une telle exigence (mon pote), ce mot d'or­ dre invite chacun d'entre nous à se sentir concerné, et impliqué, dans toutes les occasions singulières où la solidarité serait bafouée ou compromise.

Il y a là un bel exemple de la façon dont l'universel peut se médiatiser dans le particulier : nous sommes au cœur de la vie, et de la philosophie.

■ LES ÉCHANGES. REPÈRES PRODUCTION, DIVISION DU TRAVAIL.

ÉCHANGES : APPROCHE DE QUELQUES ASPECTS FONDAMENTAUX DE LA VIE SOCIALE.

• Pour Platon comme pour Aristote, l'organisation de la vie col­ lective dans le cadre d'une cité (« polis ») repose nécessairement sur la division du travail, c'est-à-dire sur la répartition des tâches pro­ ductives ou utiles entre des groupes d'individus spécialisés, et déten­ teurs de « savoir-faire » appropriés, complémentaires les uns des au­ tres.

La vie sociale est donc liée au besoin ; les échanges de tous ordres qu'elle a pour fonction d'organiser lui donnent à la fois sa raison d'être et sa nature (cf.

Platon, La République, Livre Ill, 369 b sq.

et Aristote, La Politique, Livre 1, 3).

• Ce que requiert l'échange qui sous-tend toute vie sociale, c· est, bien sûr, une comparaison des différents produits et des activi­ tés productives qu'ils mettent en jeu.

C'est à cette condition en effet. »

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