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Les «dragonnades»L'odieuse persécution.

Publié le 17/05/2020

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L'absolutisme de Louis XIV implique une unification totale du royaume.

Tout sujet doit pratiquer la religion de son souverain.

Les protestants, ne respec­ tant pas ce principe, sont des rebelles et, par leurs assemblées clandestines, des factieux.

Pour les ramener dans le droit chemin, on emploie d'abord la persua­ sion; Bossuet y travaille.

En même temps, on fonde, en 1674, une «caisse des conversions», chargée de distribuer des récompenses pécuniaires et des faveurs à ceux qui abjurent leur confes­ sion.

A ces moyens de corruption, on ajoute des restrictions de plus en plus sévères aux droits laissés aux «religion­ naires» par l'édit de grâce d'Alès de 1629.

Des «conversions» se produisent effecti­ vement, mais en nombre insuffisant au gré de Louis XIV; celui-ci, au faîte de sa gloire depuis la paix de Nimègue (1678), ne tolère plus aucune opposition; il ne veut surtout pas laisser à son rival, l'empereur Léopold d'Autriche, le titre de «guide de la catholicité».

Après la mort de Colbert, et sur les conseils de Louvois, le roi se décide à employer la manière forte pour venir à bout de ces huguenots obstinés.

La répression réus­ sit en Poitou où, dès 1681, l'intendant Marillac obtient 38000 conversions par une forme particulière de persécution, la «dragonnade»: on oblige toute famille protestante à loger et à nourrir des sol­ dats, parfois jusqu'à vingt par foyer.

C'est autoriser et même encourager la soldatesque à toutes les licences: vols, pillages, viols, destruction des maisons et des récoltes, massacres; les militaires 1681-1715 se conduisent en bourreaux, pis qu'en pays ennemi.

Le 18 octobre 1685, à Fontainebleau, le Grand Roi prononce la révocation de l'édit de Nantes: «Pour un même roi, une même loi, une même foi.» On étend les dragonnades à toute la France; dans les provinces où le protestantisme est fortement implanté, les intendants rivali­ sent de zèle: en Poitou, en Béarn, en Normandie, en Bourgogne, en Guyenne et Saintonge, en Languedoc tout parti­ culièrement, les «missionnaires bottés» sévissent cruellement.

Leurs «succès» sont applaudis par Racine, La Fontaine, La Bruyère, Mme de Sévigné et, surtout, Mme de Maintenon; la mort ou les galè­ res frappent les réfractaires.

Ceux-ci réagissent par l'émigration: 200000 ou 300000 réformés passent en Angleterre, en Hollande et en Allema­ gne.

Ceux qui restent, ainsi que les nom­ breux «mauvais convertis>>, continuent à subir les dragonnades que, sous le ministère Chamillart, on appelle «les chamillardes».

De 1702 à 1704, la révolte des paysans huguenots des Cévennes, la «guerre des camisards», est le prétexte d'une nouvel­ le vague de violences: il faut le maréchal de Villars et une véritable campagne militaire pour soumettre les insurgés. 2 / 2. »

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