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LES D'ORLÉANS

Publié le 16/05/2020

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« LES D'ORLÉANS En montant, de façon fort inattendue, sur le trône de France abandonné par Charles X, Louis-Philippe d'Orléansréalisait la fine remarque de Louis XVIII : « Il ne bouge pas, et pourtant je sens qu'il chemine.» La constatationpouvait au demeurant s'appliquer aussi à ses aïeux.

Cette accession au trône était l'aboutissement imprévisible danssa forme, d'une opposition sourde au pouvoir royal, traversée parfois d'un éclat, qu'entretint avec constance laquatrième maison d'Orléans.Celle-ci était née avec Philippe (1640-1701), frère de Louis XIV, devenu duc d'Orléans à la mort de son oncleGaston d'Orléans (1660), qui avait tant troublé la France par ses intrigues et ses complots.

C'est sans doute pluspar esprit frondeur que par conscience de la nécessité d'une évolution dans les institutions du royaume que lesd'Orléans donnèrent d'eux une image libérale, encore que la réaction de Philippe, le Régent, contre l'absolutismeroyal ait correspondu à sa tendance naturelle.L'attitude de son arrière-petit-fils, le futur Philippe Egalité (1747-1793), qui tenait de son père le goût pour les idéesnouvelles et la démagogie, lui valut d'être exilé par Louis XV.

Il avait en effet soutenu le Parlement contre le roi.

Lahaine qu'il vouait à Marie-Antoinette, le dépit qu'il ressentit quand Louis XVI lui refusa la charge de grand amiral,favorisèrent, autant que ses sympathies libérales, son adhésion aux idées révolutionnaires.

Mais il semble qu'«Egalité» n'ait pas mesuré au départ toute la portée de la Révolution.

Il y vit une chance pour lui-même avant decomprendre le bouleversement auquel elle conduisait.

Cependant, s'il vota la mort de Louis XVI (ce que ne luipardonna pas son fils), sans doute fut-ce dû autant aux pressions de la Montagne et à la crainte qu'à la jalousieambitieuse de la branche cadette.Bénéficiaires d'une fortune colossale — la plus importante après celle du roi — provenant de leurs avoirs propres etde mariages habiles, en particulier celui, en 1769, de Louis-Philippe (Egalité) avec Adélaïde de Bourbon-Penthièvre,sachant faire fructifier cette fortune grâce à un remarquable sens des affaires, mais aussi l'amputer par leur faste,ils recherchèrent la popularité auprès des masses plus que l'estime de la noblesse.

Ils firent aux pauvres deslargesses spectaculaires.

Louis-Philippe «Egalité» ouvrit les jardins du Palais-Royal aux Parisiens en 1789.

Il est vraiqu'il en fit une affaire en même temps qu'un centre d'agitation révolutionnaire: Tous les d'Orléans eurent le goût del'étude, surtout des sciences, la passion des collections, et la volonté de ne pas laisser à la branche régnante lemonopole de l'apparat.

Ainsi, bien que le futur roi des Français affectât la simplicité, Charles X constatait : «Ah çà,monsieur, savez-vous que vous vous mêlez d'être mieux logé que moi ?». »

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