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Les débuts de Louis-Philippe ierLe «roi des Français».

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les débuts de Louis- Philippe 1er Le «roi des Français» «Pendant que je parlais, rapporte Cha­ teaubriand, je regardais Philippe.

Je lus, écrit sur son front, le désir d'être roi.» René ne se trompait pas.

La révolution de juillet 1830 avait renversé Charles X.

Le 31 juillet, Louis-Philippe, duc d'Or­ léans, avait été nommé lieutenant géné­ ral du royaume et, le 7 août, c'est sans trop se faire prier qu'il se laissa porter sur le trône par un vote de la Chambre des députés, puis de la Chambre des pairs.

Après avoir adhéré au drapeau tricolore, multiplié les promesses et juré de respecter la Charte révisée par les dé­ putés, Louis-Philippe, cousin de Charles X, fils du régicide Philippe Egalité, fut proclamé roi des Français (9 août).

Les Trois Glorieuses s'étaient soldées, tout compte fait, par un changement de dynastie.

Cependant, une monarchie élective avait succédé à la monarchie de droit divin.

La Chambre des députés partage désor­ mais avec le roi l'initiative des lois.

En 1831, une série de lois complètent les fondements du régime.

Dans l'ensemble, des dispositions favoriseront l'ascension de la bourgeoisie, d'où le nom de «mo­ narchie bourgeoise» souvent donné au régime.

A sa tête, Louis-Philippe 1•r se veut «roi citoyen».

Né le 6 octobre 1773, élevé avec rigueur par Mme de Genlis, il avait adopté, comme son père, les idées de 1789 et combattu à Valmy et à Jemmapes.

En émigration et après 1815, il s'était tenu à l'écart de la réaction tout en jouissant discrètement de son immense fortune.

1773-1830 Eloquent, simple, familier, apparem­ ment bonhomme, mais sachant à l'occa­ sion être pompeux, le roi des Français est doué de beaucoup de finesse et d'habileté.

Aux côtés de la reine Marie­ Amélie, digne et estimée, et de ses huit enfants, il mène aux Tuileries la vie d'un bourgeois .

Il y met d'ailleurs une certai­ ne ostentation.

Considéré comme un usurpateur par les légitimistes, les bonapartistes et les répu­ blicains, il devra faire face à une vive opposition.

Quant aux orléanistes, ils se partagent entre deux tendances.

Pour celle du «mouvement» (La Fayette, Laf­ fitte), la révolution de 1830 n'a été qu'un commencement, il faut poursuivre les réformes, ne pas s'isoler du peuple.

Pour celle de la «résistance>> (Casimir Perier, Guizot, Thiers), la révolution était une fin.

Poursuivre les réformes serait dan­ gereux.

Ce parti, celui du conservatis­ me, aura l'appui du roi.

Il sera vite le plus fort.

C'est sous le signe de l'avènement au pouvoir économico-politique de la bour­ geoisie d'affaires et d'une constante poli­ tique de paix que se déroulera ce règne long -dix-huit ans -mais difficile.

Rarement souverain fut plus guetté par ses ennemis et plus vilipendé par ses adversaires. 2 / 2. »

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