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Les cyniques comme critique de la culture :Si l'on prend la définition du Petit Larousse, au mot « cynique », on obtient : qui s'oppose effrontément auxprincipes moraux et à l'opinion commune ; impudent, éhonté.

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Les cyniques comme critique de la culture :Si l'on prend la définition du Petit Larousse, au mot « cynique », on obtient : qui s'oppose effrontément auxprincipes moraux et à l'opinion commune ; impudent, éhonté. Ce document contient 4062 mots soit 9 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Divers.

« Les cyniques comme critique de la culture : Si l’on prend la définition du Petit Larousse, au mot « cynique », on obtient : qui s’oppose effrontément aux principes moraux et à l’opinion commune ; impudent, éhonté.

Ce qui semble remarquable est que la signification qu’on attache à ce terme provient directement de la pensée de l’école fondatrice du « cynisme », mouvement contestataire, né au IVème siècle avant JC, autour de Diogène de Sinope, dit le « chien », et de ses disciples.

Le mot cynique, qui aujourd’hui peut être utilisé dans le langage courant, a donc pris tout son sens il y a plus de deux mille ans.

Au fil des siècles, s’est effacée la légende de Diogène et de son tonneau, mais jamais la critique virulente qu’il a pu donner de la société grecque.

Nous avons oublié les figures du cynisme, mais pas sa philosophie.

C’est formellement au Vème siècle après JC, que le courant meurt en même temps que son dernier représentant, Saloustios, philosophe grec très proche du néoplatonicien Proclus.

Mais après, ce sont foules d’écrivains, d’artistes et de penseurs, se sentant proches du cynisme, sans pour autant appartenir à cette école, qui en perpétueront les valeurs.

Aux origines du cynisme, se constate un lien très fort avec le mouvement socratique et platonique.

Il faut bien voir que les deux courants de pensée se sont fixé comme quête, une recherche individuelle de la véritable sagesse.

Antisthène, le père du cynisme (celui-ci discourait et s’exerçait au gymnase des « cynosarges », d’où l’origine du mot « cynique »), fut l’un des élèves de Socrate.

La critique cynique s’étend à tous les domaines, politiques, moraux, religieux, littéraires et philosophiques. Elle est une contestation radicale de toutes les valeurs traditionnelles et prône une voie courte pour accéder au bonheur, qui consiste en une ascèse physique dont la finalité est morale.

Julien, cynique romain de l’époque impériale parlait de la connaissance de soi et des rapports entre l’âme et le corps.

Pour comprendre l’émergence d’une telle pensée, il faut contextualiser sa naissance.

Diogène et Antisthène avant lui, ont vécu à une époque où la civilisation grecque connaît les débuts de sa décadence, à une époque où la parole est un instrument du pouvoir.

A cet égard, nous pouvons mentionner les luttes célèbres que se livraient Démosthène et Eschine à Athènes, où l’omniprésence des enseignements sophistes.

Les cyniques, eux, préfèrent aux subtilités du discours, la force des actes, à la manière de Socrate dans la description qu’il donne de l’expérience existentielle de l’homme sage.

La question, qui nous pousse à nous interroger sur une possible critique de la culture par les cyniques, semble assez problématique.

En effet, les cyniques ont vécu à une époque bien particulière de notre histoire, en grande partie durant l’Antiquité.

Or, le concept de culture y était ambivalent.

On entendait par culture, principalement l’entretien des. »

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