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Les costumes ecclésiastiquesUne grande diversité.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les costumes ecclésiastiques Une grande diversité Ancien Régime L'habit clérical trouve ses modèles dans le costume antique.

Tandis que, au mo­ ment des invasions barbares, les laïcs abandonnaient peu à peu les vêtements romains ou orientaux pour adopter les vêtements courts et ajustés des envahis­ seurs, le clergé demeurait fidèle aux ha­ bits amples et longs.

L'habit clérical par excellence demeure la soutane, robe destinée à être portée sous les vêtements sacrés.

Depuis le XIII< siècle, le noir est la seule couleur autorisée pour les simples prêtres du clergé séculier.

En revanche, les robes des moines conservent les couleurs usi­ tées au Moyen Age.

Les cisterciens, pré­ montrés, dominicains sont en blanc.

A la différence des prêtres séculiers, le cos­ tume du clergé régulier est fixé dans les moindres détails.

Ainsi, les religieux de Saint-Paul ou frères de la Mort, ordre établi en 1620, portent une robe de drap gris cendré clair descendant jusqu 'aux talons sous un manteau mi-long de mê­ me couleur.

Un capuce de drap noir en forme de pointe tombe sur les épaules.

Le scapulaire noir est orné d'une tête de mort et de deux os en croix.

Cependant, si les costumes de certains ordres, tel celui des capucins, sont immuables, d'autres ne cessent de se modifier et de se diversifier.

On a du mal à reconnaître les religieuses du Saint-Sépulcre, de Loches ou de Saint-Gervais.

Les dignitaires de l'Eglise portent des costumes spécifiques.

Les évêques se distinguent par leur chapeau noir orné de glands et de cordons verts.

Leur cein­ ture est violette et les boutons de leur soutane sont cramoisis.

Ils arborent aux souliers des boucles d'or, d'argent ou de vermeil, et leurs bas sont violets.

La cou­ leur rouge écarlate est réservée aux car­ dinaux: bonnet, calotte, bas, ceinture et boutons sont pourpres, de même que leur chapeau à larges bords ornés de trente houppes.

Leurs souliers noirs à boucles d'or sont rehaussés d'un filet rouge.

Ils portent la soutane rouge en habit de chœur.

Leurs vêtements sont faits de soie et, pour certains, doublés d'hermine.

Insignes et vêtements sacerdotaux sont richement brodés et tissés de fils d'or ou d'argent.

Depuis le Moyen Age, la cha­ suble a perdu de son ampleur.

Sa face postérieure est rectangulaire, tandis que la face antérieure se réduit et s'arrondit pour laisser les bras libres.

L'étole, char­ gée de broderies et de glands en soie, s'évase en forme de pelle à ses extré­ mités.

Si le costume civil des ecclésiastiques demeure sobre, voire pauvre dans le bas clergé, il arrive que les dignitaires rivali­ sent d'élégance.

Les vêtements de cer­ tains abbés ou de certaines abbesses du XVIII< siècle n'ont rien à envier à ceux des seigneurs ou des dames de qualité.

Après la Révolution, le rabat subsistera chez les membres du clergé français comme un des derniers vestiges du galli­ canisme. 2 / 2. »

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