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LES CONTEMPLATIONS - ELLE ETAIT DECHAUSEE Victor Hugo

Publié le 26/06/2021

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« LES CONTEMPLATIONS-ELLE ETAIT DECHAUSEE Victor Hugo né en 1802 et mort 1885 est un auteur, poète, dramaturge et homme politique.

Il publie son premier recueil de poésie Odes en 1822.

Toute sa vie il conduira une œuvre littéraire ainsi qu’une œuvre politique.

Sa fille, Léopoldine, meurt en 1843 noyée avec son mari et suite à ce tragique évènement Victor Hugo n’écrit plus pendant 10ans et décide de se consacrer davantage à sa carrière politique.

Il devint député en 1848 puis s’opposa à Louis Napoléon Bonaparte en 1851 c’est pourquoi il partit pour la Belgique puis s’exila sur les îles anglais de Jersey et de Guernesey où il reprit l’écriture.

Il publia en 1853 les Châtiments , un recueil haineux envers Napoléon III puis Les Contemplations en 1856.

Il revint en France en 1870 suite à la chute du second Empire et reprit sa carrière politique.

Les Contemplations est un recueil de poésie publié en 1856 et écrit en hommage à Léopoldine mais évoque aussi certains souvenirs de jeunesse de Victor Hugo.

Le poème « Elle était déchaussée, elle décoiffée » est issu du livre I des Contemplation s et a été écrit en 1853.

C’est un des rare poème du recueil qui n’évoque pas la douleur du poète mais évoque un souvenir de sa jeunesse : le bonheur d’une rencontre amoureuse éphémère. Le premier quatrain est une description de la rencontre entre le poète et une jeune fille désignée par le pronom personnel « elle » ce qui donne un air mystérieux à ce personnage.

En effet, elle reste anonyme ce qui permet au lecteur de s’impliquer dans le poème.

Les deux premiers vers sont une description de la première impression qu’à VH de la jeune fille.

Il dit qu’elle était déchaussée, qu’elle était décoiffée, qu’elle était assise parmi les joncs penchants les pieds nus ce qui lui donne un côté naturel, sauvage et libre.

De plus, sa description nous donne l’impression que c’est une personne qui semble avoir rejeté toute forme de civilisation et de moralité.

Son côté naturel donne cette sensation de disponibilité qui fascine le poète.

« Moi qui passais par-là » v3 nous montre que c’est une rencontre inattendue dans laquelle l’imagination est très importante.

En effet, VH cru voir une « fée », un personnage imaginaire, féerique.

Le champ lexical de la nature est présent « les joncs penchant » v2, « les champs » v4, « les arbres profonds » v8.

VH décrit une nature sauvage comme la jeune fille c’est pourquoi elle s’insère parfaitement dedans.

Sa tenue négligée donne de l’aisance au poète qui prend l’initiative de lui parler souligné par la conjonction de coordination « et » v4 et va lui poser une première question.

Enfin dans ce premier vers VH joue avec les pronoms.

Il va d’abord utiliser elle pour désigner la jeune fille dans les deux premiers vers puis je dans le troisième et enfin dans le quatrième vers, il va utiliser les deux. « Elle me regarda de ce regard suprême » v5 nous montre que seul le poète parle, la jeune fille le regarde uniquement.

Elle garde surement le sourire pour réfléchir.

« Triomphons » v6 montre que le poète prend cette rencontre amoureuse comme une lutte à gagner c’est pourquoi il va reprendre l’initiative de lui parler toujours souligné par la conjonction de coordination « et » v7.

Il va lui poser deux questions : la première sera claire et il exprimera ses sentiments et dans la deuxième il va utiliser le pronom personnel « nous » comme s’il avait gagner la lutte. La jeune fille fait son premier mouvement au v9 « elle essuya ses pieds à l’herbe de la rive ».

VH insiste sur le côté naturel et sur la sensualité puisque les pieds sont la partie la plus sensuelle du corps.

L’action s’étire dans les v10 et 11 puisque c’est la jeune fille qui mène l’action, le poète attend un acte ou une parole de sa part.

« Devint pensive » v11 montre que la jeune fille réfléchit et cela renforce son air mystérieux toujours renforcé par son anonymat et sa lenteur.

Enfin, v12 « Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois » montre la complicité entre l’amour et la nature.. »

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