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Les Constructions sous-marines

Publié le 15/05/2020

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« Les Constructions sous-marines La construction d'ouvrage s sous les fleuves et sous la mer, notamment les tunnels , a donné lieu à des solutions astucieuses.

Parmi celles-ci , les caissons sous pression , qui sont de véritables habitats coupés du monde extérieur, ont permis à l'homme de travailler dans un milieu pourtant hostile.

C' est en entreprenant la construction de ponts au-dessus de fleuves de plus en plus larges et profonds que les «ingénieurs •• de l'Antiquité se sont heurtés pour la première fois au problème de la construction subaquatique.

Long­ temps , les constructeurs de ponts s 'étaient conten­ tés d 'enjamber fleuves et rivières d'une traite, là où le cours était le plus étroit , ou en profitant d'îlots naturels -bancs de sable et autres éperons ro­ cheux- pour décomposer le parcours du pont en plusieurs sections aériennes , sans qu'il soit néces­ saire d 'insta ller des piles de support dans l'eau elle - même.

Construit au 111'· siècle avant J.-C., le pon t de Shouster en Perse enjambait la rivière Karun -formée par un groupe de torrents -de cette man ière, serpentant d'une rive à l'autre en s'appuyant sur les affleurements rocheux.

Coffres et mortiers Ce sont les Romains qui les premiers s'attaquè­ rent au problème de la construction subaqua­ tique pour la réalisation de ponts de plus en plus ambitieux.

Il leur fallait pour cela résoudre deux grands problèmes: d 'une part , disposer de maté­ riaux qui supporteraient sans défaillance méca­ nique l'humidité et l a pression des eaux; de l'au t re, travailler à pied sec sur le fond du fleuve.

Pour résoudre le premier problème , les Romains mirent au point des mortiers et des bétons qui durcissaient au contact de l'eau ; des matériaux que l'on qualifie pour cette raison «d ' hydrauliques ••.

Les mortiers consistaient en un i Une des étapes de la construction A du tunnel sous la Manche , entre la France et la Grande-Bretagne.

Le boyau, d 'une longueur de 38 kilomètres , a été creusé dans une couche de craie argileuse à 40 mètres au-dessous de la mer: la nature imperméable de la strate rocheuse a permis de réduire les risques d 'infiltration d'eau.

mélange de chaux et de pouzzolane , une cendre volcanique extraite à Pouzzoles , dans la région de Naples.

Afin de résoudre le second problème -la construction de ces piles en mortier au milieu du fleuve et en cale sèche jusqu 'à ce que le mor­ tier durcisse suffisamment- les Romains inventè­ rent le procédé du coffrage.

Ce procédé consiste à aménager un espace étanche autour de l'em­ p lacement de la future pile en érigeant un enclos fait de poutres de bois enfoncées dans le lit du fleuve.

Une fois l'enclos réalisé, l'eau est pompée et le travail peut alors débuter au sec.

Le principe du coffre est encore utilisé de nos jours pour de nombreuses applications en génie. »

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