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Les connaissances que l’on obtient en éprouvant ont-elles moins de valeur que celles que l’on prouve ?

Publié le 25/02/2022

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« Prouver et éprouver proviennent du latin « probure », qui signifie vérifier, rendre croyable ou encore démontrer, établir la vérité.

Prouver se définit donc par le fait de faire apparaitre quelque chose comme vrais au moyen de preuve ou d’argument.

A l’inverse comme le désigne le préfixe de contradiction « é », le terme éprouver désigne le fait de connaitre par une expérience personnelle, de découvrir par le ressentis, de constater de façon empirique.

Il s’agit dans les deux cas de créer une relation entre un sujet, nous, et un objet connu, ou du moins connaissable en expérimentant.

Ce qui varie en fonction des sujets connaissant se sont les modes de connaissances et les formes dans lequel elles s’expriment.

Ces divers modes de connaissances mettent en jeu chez l’homme des facultés différentes.

Deux sources fondamentales de la connaissance s’opposent traditionnellement : la sensibilité et la raison.

La sensibilité offre de connaitre par les sensations, par ce qu’on éprouve, de façon subjective.

La connaissance objective en revanche a pour finalité d’appréhender par des raisonnements scientifiques, par le fait de prouver par l’expérience .

Bien qu’ils aient la même aspiration, avoir connaissance des phénomènes qui entoure le monde de l’homme, prouver et éprouver semblent ne pas avoir la même finalité : le terme « prouver » renvoie au fait d’établir une connaissance vraie qui soit universel et nécessaire, une vérité objective.

Une proposition ne peut être considérée comme vraie que si elle résulte d’une démarche rationnelle, que si elle est prouvée et lorsqu’on peut vérifier qu’elle reflète de façon adéquate certaine caractéristique de la réalité.

Ces connaissances prouvées sont considérées comme les plus solides, car elles révèlent la vérité en disqualifiant toute autre explication.

L’action de prouver permet donc d’exclure toute possibilité ou explication au bénéfice de la vérité.

Il semble donc que nous pouvons avoir foi seulement en des connaissances qui sont prouvable, car celle-là seuls s’approche d’une vérité commune à tous, puisque l’on prouve toujours à un interlocuteur.

Néanmoins, connaitre les phénomènes qui entoure l’homme, c’est d’abord les expérimenter, les éprouver.

La capacité de l’homme à éprouver est à la fois un préalable à la démarche de preuve (on explique ce que l’on ressent, et on en prouve, les cas échéants, les causes et les effets), et permet d’explorer ce qui est inaccessible à la preuve.

Dès lors on peut se demander si les connaissances que l’on obtient en éprouvant ont moins de valeur que celle que l’on prouve ? I – Il y a une supériorité de l’expérience prouvé puisqu’elle permet d’atteindre des connaissances vraies. → Esprit humain ne peut atteindre l’essence même des choses, il doit se contenter d’appréhender les phénomènes qui sont à l’envergure de l’homme et connaissables.

De cet manière, l’homme est sûr d’accéder à des connaissances vraies et ne se perd pas dans des champs de connaissances qu’il ne pourra en réalité jamais atteindre (comme la métaphysique).

Positivisme d’August Comte Cours de philosophie positive parue entre 1830 et 1847.

3 état de l’homme : ’état théologique, mode d’explication par des agents détenant une volonté (ex : Zeus exercerait des interventions rendant compte des anomalies apparentes de l’univers) puis par l’état métaphysique, croyance en des entités ou des abstractions (la vertu dormitive de l’opium, par exemple), l’état positif, caractérisé par l’abandon du « pourquoi » et le seul attachement au « comment », à la recherche des lois effectives gouvernant les phénomènes → état le plus avancé de l’humanité, vers lequel les hommes doivent tendre.

→Cela permet une amélioration de l’humanité, ainsi qu’une avancée commune .

Prouver permet de partager un savoir universel commun, et de faire avancer les recherches en commun (à l’inverse des. »

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