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les confessions

Publié le 23/05/2020

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« S ÉANCE 1 – L ES C ONFESSIONS , p.

44-47 – L E PEIGNE CASSÉ I NTRODUCTION Début du Livre I : roman familial ; le père quitte Genève ; tutelle de l’oncle Bernard ; pension à Bossey avec son cousin pour que le pasteur Lambercier fasse leur éducation (1722-1724). Premier aveu important : le plaisir (interdit) de la fessée.

Le peigne cassé suit et met en parallèle les dents du peigne brisées et la brisure qui marque la sortie de l’enfance. Problématique : Comment cette scène fondée sur le renversement articule-t-elle la faute et la correction ? I.

A U TRIBUNAL II.

L E TRIBUNAL EN PROCÈS III.

R OUSSEAU JUGE DE J EAN -J ACQUES Beaucoup d’emprunts à Lejeune, « Le peigne cassé », Poétique , n° 25, 1976, p.

1-29. I.

A U TRIBUNAL A.

Confronter les points de vue - Lambercier : accusation (« opiniâtreté », « diabolique entêtement ») - L’enfant (qui longtemps n’a pas la parole) : dénégation (« constance ») - Le narrateur adulte : clame l’innocence de l’enfant (« je déclare »). - §1 (« À qui […] mes protestations ») : interrogatoire mais absence des réactions de l’enfant ; c’est donc la perspective des Lambercier (« récit indirect libre » : P1 mais sans les informations en possession de cette P1). - §2 : nouvel interrogatoire dans lequel la voix de l’enfant commence à percer (la première phrase dit tout et les quatre suivantes ne font que la répéter).

Les deux points de vue sont donnés : expression outrancière des Inquisiteurs adultes que le narrateur récuse en même temps qu’il la cite et vocabulaire venant tout droit de l’univers des héros de Plutarque et que le narrateur a bien l’air de prendre à son compte. - §3 : du récit au discours (« je déclare ») : coïncidence parole du narrateur / parole de l’enfant - §5 : le narrateur domine la situation et explique pourquoi l’enfant ne pouvait pas la dominer, excusant sa réaction violente.

Après avoir dépassé le point de vue des Lambercier pour dévoiler celui de l’enfant, il prend du recul sur ce point de vue pour en justifier les limites. B.

La sentence - §1 (« mais pour le coup […] longtemps ») : Corriger le fautif (en le punissant).

La fessée n’est plus voluptueuse mais douloureuse et dispensée par quelqu’un d’autre que l’être aimé. - Rapport à la scène de la fessée établi dans le § de transition : « Qui croirait, par exemple, qu’un des ressorts les plus vigoureux de mon âme [dégoût de l’injustice] fût trempé dans la même source d’où la luxure et la mollesse ont coulé dans mon sang [goût pour la fessée] ? » - Le but est ici de corriger le dépravé (en lui administrant la correction de manière à ce qu’il ne la goûte plus) mais la fessée ne lui ôte pas définitivement le goût de sa dépravation : 1. »

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