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Les comptoirs de l'IndeUne création favorisée par Colbert.

Publié le 17/05/2020

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« 1 / 2 Les comptoirs de l'Inde Une création favorisée par Colbert 1668-1948 Henri IV puis Richelieu ont envisagé de commercer avec l'Inde, mais ils ont été contraints d'ajourner leurs projets.

Les voyageurs font du subcontinent une description qui frappe Colbert; celui-ci fait procéder à une enquête sur les res­ sources du pays et sur la situation des Compagnies européennes qui y sont éta­ blies.

Les exemples anglais et hollandais lui enseignent que seules de grandes Compagnies privilégiées peuvent mettre en· œuvre des moyens suffisants pour tirer avantage de ce commerce lointain.

En 1664, il obtient du roi la création de la Compagnie des Indes orientales, à laquelle est concédé le monopole du commerce avec l'Inde et les mers orien­ tales.

Le premier comptoir est fondé en 1668 par François Caron à Surat, une ville florissante proche de Bombay qui n'est encore qu'un petit village.

Surat est un port commode au débouché de l'Inde continentale et du Deccan.

Hollandais et Anglais y possèdent déjà des établis­ sements commerciaux.

L'année suivante prend naissance le comptoir de Masulipatam, sur la côte orientale.

En 1672, les Français tentent de s'établir près de Madras, mais ils sont chassés peu après par les Hollan­ dais.

Pondichéry, sur la côte de Coro­ mandel, est concédé à François Martin en 1674; en 1686, Chandernagor.

Ces comptoirs sont généralement établis avec l'accord des princes locaux et dans un but uniquement commercial.

De peti­ tes garnisons et des fortifications ser­ vent à les défendre contre Hollandais et Anglais.

La Compagnie des Indes achè­ te et expédie vers la métropole diverses marchandises: poivre, indigo, cotonna­ des, soieries, riz.

Les comptoirs servent aussi de relais aux établissements de Sumatra, Canton, Manille ou Pegou.

Certains d'entre eux connaissent un essor rapide, tel Pondi­ chéry, qui, grâce à l'administration de Martin, passe de quelques centaines d'âmes à quarante mille habitants en une vingtaine d'années.

Mais Anglais et Hollandais s'opposent à cette présence qui nuit à leurs intérêts.

Les Hollandais prennent Pondichéry en 1693; ils le restituent plus tard lors du traité de Ryswick.

La France perd Surat et Masulipatam mais annexe Mahé (1721) et Karikal (1738).

Avec Dupleix, toute l'Inde péninsulaire tombe sous l'influence française, mais le gouvernement de Louis XV renonce à cet empire.

A l'issue de la guerre de Sept Ans, le traité de Paris ne laisse à la France que les villes de Pondichéry, Chandernagor, Karikal, Yanaon et Mahé.

Mais ces comptoirs, dont les dé­ fenses sont démantelées, doivent désor­ mais se tenir à l'écart des affaires in­ diennes.

Coupés de l'arrière-pays, ils n'auront plus qu'une activité ralentie.

Ils demeureront français jusqu'en 1948. 2 / 2. »

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